Encore un magnifique roman de William Boyd qui dessine le parallèle entre le héros britannique, élégant, cultivé et coincé, et le mauvais goût américain incarné par plusieurs créatures aux charmes sulfureux et aux moeurs répugnantes, en tout cas en ce qui concerne l'alimentation. La description du hamburger à l'écureuil, de l'hôtel de luxe Monopark 5000 où les clients se déplacent exclusivement en pagodes, le rendu du langage familier américain (même en traduction), sont des morceaux de choix. Je tempère toutefois mon enthousiasme à cause de la fin qui m'a un peu déçue.