Le moins que l'on puisse dire est que cette lecture a été laborieuse.
Il faudra que les appels de notes, pour les ouvrages qui en font toutes les trois lignes, se mettent o-bli-ga-toi-re-ment au bas de la page et non pas à la fin du livre : après la lecture de 87 pages seulement, mon livre de poche était complètement détruit et ma patience, à bout.
On arrête maintenant de râler et on s'extasie sur le reste : quelle érudition ! quelle incroyable connaissance non seulement de la mythologie, de la théologie, des oeuvres latines et grecques mais aussi du monde comme il va. Quelle malice mise au service de la satire et quel courage de battre en brèche, fût-ce à Rotterdam ou en Angleterre, l'église catholoque au XVIème siècle !

Lu dans le cadre du Challenge ABC 2008.

Un livre court et agréable à lire. Une satire de la fausse sagesse, l'amour du pouvoir ou des richesses qui reste d'actualité.