7 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 5 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : bd, doux, emigrant, emigration, exil, exile, humain, immigration, melancolique, onirique, sans texte, surrealiste, tendre
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[Là où vont nos pères | Shaun Tan] |
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Message |
Zabolab
Sexe: Inscrit le: 17 Aoû 2007 Messages: 108 Localisation: 93
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Posté: Jeu 26 Nov 2009 10:44
Sujet du message: [Là où vont nos pères | Shaun Tan]
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L'histoire d'un homme qui fuit une ville menaçante, laissant derrière lui femme et enfant, le temps qu'il trouve un lieu plus sûr où elles pourront le rejoindre.
Il arrive dans une ville étrange, une autre langue, d'autres pratiques, d'autres nourritures... etc... il s'adapte, cherche du travail, rencontre des gens. Souvent des immigrés, comme lui. Alors ils se racontent leurs histoires, comment ils sont arrivés là.
Cette bd est très douce, aucun dialogue, tout est dans l'image, le dessin. En sépia crayonnée, très cinématographique, il nous raconte des histoires qui n'en sont qu'une seule.
Il y a beaucoup de tendresse et d'espoir dans ces cases, comme ces gens qui espèrent se construire une vie meilleure.
L'aspect irréel, fantastique, du monde dans lequel les personnages sont permet de ne pas tomber dans une chronique sociale trop déprimante, tout en faisant passer un vrai message.
Et puis c'est chouette cet univers, ces animaux étranges, cette ville protéiforme, à chaque case on est émerveillé par une nouvelle découverte.
Se feuillette avec beaucoup de plaisir, comme une histoire qu'on se raconte avant de s'endormir.
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[Là où vont nos pères | Shaun Tan] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1992 Localisation: Nîmes
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Posté: Mer 25 Fév 2009 10:32
Sujet du message: [Là où vont nos pères | Shaun Tan]
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L’émigration et le déracinement, l’abandon de ses proches et l’incompréhension d’un nouveau monde, l’exil, le dénuement et la fraternité tissent en toile de fond l’histoire sans parole de l’artiste sino-australien Shaun Tan, Là où vont nos pères. Le dessin sans contours marqués, les couleurs sépia, rose ou en grisaille sont bien accordées à l’imaginaire, au rêve (et au cauchemar) ainsi qu’au passé avec l’inévitable nostalgie au fond de la malle. Le père quitte sa femme et sa fille pour une expatriation au long cours au-delà de l’océan. Peut-être débarque-t-il en Amérique, en Australie ou encore ailleurs. Pourquoi cette bande dessinée laisse-t-elle indifférent ? Peut-être justement parce que ce n’est pas une bande dessinée. Elle est sans bulle et elle est plate [voir la critique de BMR]. Il est parfois malaisé de faire le lien entre les cases qui se multiplient sur les planches. Les apparitions d’animaux monstrueux et imaginaires, blafards pour les sympathiques, sombres pour les menaçants, ne sont pas convaincantes et seraient plus à leur place dans un album pour enfant. On sent un illustrateur de talent qui n’a pas su intégrer les codes de la bande dessinée. La lecture n’en est pas pour autant déplaisante. Légèrement soporifique, elle est un agréable complément à l’endormissement et prépare efficacement au voyage onirique. Rrron zzz !
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[Là où vont nos pères | Shaun Tan] |
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Message |
tulipe
Sexe: Inscrit le: 29 Mar 2008 Messages: 22 Localisation: savoie
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Posté: Mer 02 Avr 2008 23:21
Sujet du message: [Là où vont nos pères | Shaun Tan]
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Sans un mot, shaun tan nous emmène sur les traces d’un père en exil. Le monde se peuple alors de créatures étranges, des machines étonnantes surgissent dans la ville, et l'accueil de la population y est pour le moins insolite. Toute la minutie du dessin se concentre sur la sensibilité de cet homme qui aborde une nouvelle terre, afin que ses proches enfin le rejoignent. A regarder yeux grand ouverts, pour en imaginer les textes.
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[Là où vont nos pères | Shaun Tan] |
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Message |
michmaa
Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 592
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Posté: Lun 01 Oct 2007 23:56
Sujet du message: [Là où vont nos pères | Shaun Tan]
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Je dirai comme ceux qui m'ont précédés sur ce forum que cet album est tout simplement superbe.
Muet du début à la fin, il est un délice pour les yeux... et il raconte tant.
Il raconte, comment et pourquoi on peut être poussé à quitter sa famille pour aller découvrir un nouveau monde, ce qu'on peut ressentir dans un monde différent, langue différente, fonctionnements différent. Il raconte la main tendue des autres migrants, leur passé, la recherche de travail, et finalement l'intégration.
S'il y a des référence très explicites au peuplement américain (l'arrivée à Ellis Islande entre autre), j'ai été agréablement surprise par ce Nouveau Monde. Sa représentation nous met sur un pied d'égalité avec le nouveau migrant : langue inconnue, fonctionnement inconnu...
Et l'ensemble est très positif. On aimerait bien que ce soit réellement le cas...
A savourer.
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[Là où vont nos pères | Shaun Tan] |
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Auteur |
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Message |
BMR
Sexe: Inscrit le: 30 Avr 2007 Messages: 155 Localisation: Paris
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Posté: Mar 14 Aoû 2007 10:54
Sujet du message: [Là où vont nos pères | Shaun Tan]
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Commentaires : 1 >> |
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La BD sans bulles.
Avec Là où vont nos pères de Shaun Tan (The Arrival en VO), voilà bien une bande dessinée qui sort de l'ordinaire puisque les cases sont ... muettes.
Une BD sans texte où seul le dessin parle de lui-même et se montre suffisamment expressif pour raconter quand même une (belle) histoire.
Une idée originale mais aussi réussie, puisqu'ici "BD sans bulles" ne signifie pas "BD plate".
On déambule avec plaisir dans le montage des images sépias (alternant zooms, gros plans et vues d'ensemble), genre photos à l'ancienne, d'où se dégage un parfum étrange et un peu nostalgique qui rappelle les films expressionnistes du début du siècle (films ... muets, eux aussi !).
L'agencement des cases sans bulles de cet album fait d'ailleurs penser à un montage de cinéma.
Shaun Tan est australien et son album raconte une histoire d'émigrant parti "là-bas" ("là-bas, là où vont nos pères", et pour une fois le titre en VF vaut largement la VO).
Parti "là-bas" pour travailler bien sûr et nourrir sa famille restée au pays, quitter une terre inhospitalière et gagner un eldorado.
On ne sait ni où ni quand situer cet universel "là-bas", même si les premières planches font assurément référence à Ellis Island où débarquaient les émigrants candidats au statut d'américain (et dont la visite aujourd'hui dégage toujours une forte émotion, visite qu'on vous recommande lors d'un passage à NY !).
La suite nous plonge dans un monde un peu fantastique peuplé de fruits et d'animaux étranges.
Le héros y est confronté à une langue et des signes inconnus. Et comme lui, l'absence de dialogues et la présence de signes cabalistiques nous rend nécessairement attentif aux expressions, aux visages et aux gestes.
Un monde plein de poésie et une BD très "graphique".
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