Un Zola magistral, dont le sujet n'a pas perdu de son actualité: grandes surfaces, petits commerces. Toujours beaucoup de détails qui font de ce livre une encyclopédie de la confection mais un livre qui reste néanmoins très prenant. On ne se lasse jamais.

Un Zola qui se termine bien, ça change... Mais pas au prix d'un certain nombre de souffrances ! Un beau livre sur le début des grands magasins.

Zola décrit l'apparition des grands magasins avec les moyens formidables et la mort du petit commerce. Après Pot-Bouille, nous voyons Octave Mouret au travers des yeux d'une jeune provinciale, Denise Baudu, qui après bien des difficultés va s'imposer dans ce monde à part des employés des grands magasins. A noter, le livre finit bien, par un mariage !
En lisant ce livre, j'ai essayé d'imaginer ce que devaient ressentir les petits commerçants de province en voyant les descriptions pharaoniques de ces grandes machines à piéger les femmes et à brasser des millions.

Un roman de Zola pas tellement noir, pour une fois. Un hymne aux grands entrepreneurs qui ont révolutionné le commerce et la promotion au XIXe siècle, pour en faire ce qu'il est de nos jours. D'une actualité surprenante: la lutte des petits commerçants en face des grandes surfaces. En plus, très lisible.

L'histoire d'une fortune et d'un amour...mais pas seulement.
Une vision ample des nouvelles méthodes commerciales, accueillies avec enthousiasme malgré les conséquences néfastes sur les petits commerçants.
Des descriptions toujours remarquables et, sans que l'on perçoive le moindre effort, tout naturellement, l'intrigue nous conduit dans tous les coins du Bonheur des Dames, nous le montre sous tous ses aspects : la nuit, le jour en attendant les clients, dans la presse d'un jour de grande vente, nous en présente tous les rouages et nous fait connaître la vie quotidienne des employés.