Une bande dessinée que j'ai trouvée très agréable à lire : les cases sont généralement séparées en un texte, le récit du chat, et un dessin, les bulles étant presque inexistantes. On a à peine l'impression de lire une bande dessinée (genre auquel je ne parviens pas à me faire - je dois être trop vieille, il y en avait peu dans ma jeunesse).
L'histoire est drôle, les personnages attachants.
Mais bien que le fascicule soit très court, j'ai trouvé le moyen d'y rencontrer des longueurs !
Je ne suis pas sûre de continuer l'aventure.

Drôle, percutant incisif... J'adore!
Une belle réflexion sur la religion.

' Le chat du Rabbin '', c’est Alger et le quartier Juif au début du siècle. Celui qui regarde ce monde et qui raconte, c’est '' le chat du Rabbin ''. Tout de suite, il explique pourquoi le Rabbin n’a pas plutôt un chien : ''… Ça fait tellement longtemps que les Juifs se font mordre, courir après ou aboyer dessus que, finalement, ils préfèrent les chats ''.

Un chat, qui parle après avoir mangé un perroquet . IL est persuadé que son mutisme était lié au manque d'écoute de ceux qui l'entourent. Ce chat, pas comme les autres veut faire sa bar-mitsva. Les discussions vont être longues, mais resteront vaines. Ce chat a une drôle d'allure, parfois matou, ensorceleur et amoureux de sa maîtresse, la fille du rabbin.

Cette BD fait partie d'une série, que je continuerais avec plaisir.
Ces bandes dessinées sont destinées à un public adulte.

Je ne découvre pas vraiment Joann Sfar avec cette série, car je l'ai déjà lu mais c'est la première fois pour moi qu'il est le seul auteur de la BD, illustrateur et scénariste. On a donc les deux facettes qui s'expriment ici, et je trouve ça intéressant.
L'histoire en elle-même n'est pas désagréable, elle aborde la culture juive de manière légère : la BD est un medium qui permet de ne pas trop se casser la tête. J'emploie le mot "légère" au premier sens du terme, car rien n'est futile là-dedans et je sens que Sfar tire toutes les ficelles et les maîtrise parfaitement. Il n'y a pas d'écart vers le mauvais goût, et ce qui pourrait ressembler à des critiques tient vraiment d'un humour très fin, très agréable.
Présenter les Juifs en Algérie à l'époque précédent la guerre de décolonisation peut être une gageure. C'est une réussite, il me semble.

J'ai découvert Sfar par le chat du rabbin, et ce premier opus est bien selon moi le meilleur album qui soit de cette série géniale!
J'y retrouve toutes nos interrogations contemporaines, ainsi que la futilité des rituels dogmatiques et étroits.
Et ce chat qui parle, quel délice!

Une bande dessinée très dense où un chat qui se met à parler voit sa place nécessairement redéfinie dans la famille où il est nourri. Il finit par réclamer de faire sa bar-mitsva afin que sa société soit ré-autorisée auprès de la fille du rabbin, qu'il aime tendrement. Or lui enseigner la Bible et les dogmes judaïques ne va pas de soi, d'ailleurs le chat n'adhère pas au "mécanisme" de la foi mais bien à la dialectique.
Que doit-on dire ? Que doit-on taire ? Est-il possible de vivre sa foi et son être au grand jour sans être acculé tôt ou tard au silence, voire à l'hypocrisie ?... Ce ne sont là que quelques-unes des questions importantes que soulève cette bande dessinée.

Il y a longtemps que je lorgnais sur les aventures de ce chat de rabbin qui parle, et glose, et parle, surtout de religion...
Au final, j'ai pas trop accroché. Le graphisme est original, mais j'ai trouvé ce chat beaucoup trop bavard pour moi! Certes, il tient des propos qui m'on l'air assez intelligents mais bon, ça l'était peut-être trop pour moi! ;-)

J'essaierai le tome 2 à la bibli, pour voir...

Un livre génial qui donne envie d'avoir un chat qui parle

Un chat qui parle, et en plus pour dire des trucs sacrément intelligents... J'ai adoré le style et le ton, l'histoire aussi est plaisante. J'ai moins accroché avec les dessins.