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Mots-clés associés à cette oeuvre : amitie, angleterre

[Amsterdam | Ian McEwan]
Auteur    Message
ingannmic



Sexe: Sexe: Féminin
Inscrit le: 22 Aoû 2008
Messages: 737
Localisation: Mérignac

Posté: Jeu 15 Jan 2009 21:22
MessageSujet du message: [Amsterdam | Ian McEwan]
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Clive, célèbre compositeur, et son ami Vernon, directeur de rédaction d’un grand journal londonien, assistent aux obsèques de Molly Lane, critique gastronomique réputée, qui fut leur maîtresse à différentes périodes de leurs existences. Est également présent le ministre des affaires étrangères, Julian Garmony, dernier amant de la défunte, que Clive et Vernon tiennent en bien piètre estime.
C’est pourquoi lorsque Georges Lane, le veuf de Molly, offre au directeur de rédaction un moyen de détruire la carrière de Garmony, il n’hésite pas une seconde malgré les réticences de son ami Clive, y voyant de plus une occasion de redynamiser les ventes déclinantes de son journal.

Ian McEwan est incontestablement un écrivain talentueux, qui sait tenir son lecteur par une écriture riche et précise, et une utilisation très juste du détail. Malgré tout, « Amsterdam » n’a pas été un coup de cœur, car c’est un roman dans lequel je n’ai pas réussi à m’impliquer réellement. En y réfléchissant, je crois que cela tient surtout au fond du récit : il s’agit essentiellement d’une histoire d’hommes, qui évoluent dans un monde d’hommes, et a fortiori d’hommes plutôt méprisables !
Politique, art, médias, l’auteur s’attaque à des sphères de la société qui semblent gangrénées par les travers des représentants du sexe mâle qui y évoluent majoritairement : ambition personnelle, individualisme, mépris des autres…La valeur qui prévaut est celle de la notoriété, du pouvoir (un exemple : lorsque Clive se présente au commissariat pour témoigner dans le cadre d’une affaire de viol, les représentants de l’ordre lui font des courbettes, alors qu’il serait passible d’une accusation pour non-assistance à personne en danger).
Dans ce monde, les femmes apparaissent a contrario parées de toutes les qualités, de la compréhensive épouse du ministre, qui en tant que chirurgien, travaille à sauver de vies, à la défunte Molly, maîtresse et confidente généreuse vis-à-vis de ses amants.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que McEwan porte sur cette société gouvernée par les hommes un regard très pessimiste et désabusé. D’ailleurs, en lisant la biographie rédigée par Thomas, on l’imagine dans la vie aussi amer et taciturne que l’impression qu’il laisse à la lecture de ce roman…
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