Je n'ai pas adoré le style d'écriture bien que j'ai parfois ri. L'histoire était plutôt intéressante, même si certains passages m'ont ennuyée. Certains passages étaient drôles (avec le chien par exemple), d'autres justes, avec des images significatives. J'ai aimé, mais sans plus.
Morceaux choisis :
" Et puis Marie ne hantait pas mes rêves. Du moins jusqu'à cette nuit. Jusqu'à ce rêve. Ca se passait sur une scène. J'avais ma main dans celle d'une petite chanteuse noire qui me fredonnait un vieux machin en me regardant dans les yeux. Ma main, elle la serrait plus ou moins en fonction de la puissance de son chant. Au refrain, ça faisait mal. Mais c'était pas grave. J'étais heureux d'avoir ma main dans la sienne. Un moment, j'ai tourné la tête. Du monde nous regardait en souriant. Sûrement un public. Et puis, au milieu de la foule, un visage me frappa. Je le connaissais. C'était Marie. Elle aussi me souriait. Elle me fit un geste de la main pour me dire de la rejoindre. Je retournai à ma petite chanteuse noire mais elle n'était plus là. Le public non plus d'ailleurs. Seule Marie devant moi. Et la vieille chanson quelque part dans l'air.
Après avoir découvert Benchetrit avec les "chroniques de l'asphalte", que j'ai beaucoup aimé, j'ai acheté ce "récit d'un branleur". Et bof. Cette histoire ne commence vraiment nulle part et ne va nulle part non plus.