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Les notes de lectures recherchées |
2 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 2 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
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[La soif | Andreï Guelassimov] |
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Auteur |
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Message |
Zabolab
Sexe: Inscrit le: 17 Aoû 2007 Messages: 108 Localisation: 93
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Posté: Lun 10 Déc 2007 4:34
Sujet du message: [La soif | Andreï Guelassimov]
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Commentaires : 0 >> |
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un roman comme une quête initiatique. Un jeune militaire est défiguré, brûlé gravement au visage, lors d'un bombardement pendant la guerre. De retour au pays, il parvient difficilement à retrouver ses marques. Un jour l'un de ses amis disparait, et il part avec deux autres anciens soldats à sa recherche : entre les verres de vodka, les rencontres, les discussions, le narrateur et ses amis, vont petit à petit avancer, faire des démarches vers les autres et le monde qui les entoure.
Ce roman est très court, on suit le fil des pensées de Kostia, passant d'une idée à l'autre, de l'instant présent à celui du passé, entremêlant les différentes situations. Et pourtant l'écriture de Guelassimov est très claire, et on n'a aucun mal à suivre l'évolution des personnages et de leurs histoires.
Un roman bouleversant, tout en suggestion.
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[La soif | Andreï Guelassimov] |
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Auteur |
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Message |
Momo
Sexe: Inscrit le: 04 Oct 2005 Messages: 443
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Posté: Lun 14 Nov 2005 22:19
Sujet du message: [La soif | Andreï Guelassimov]
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Commentaires : 0 >> |
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Constantin, dit Kostia, jeune soldat russe, est revenu de son service militaire en Tchétchénie le visage monstrueusement brûlé après l’attaque de son tank. Il est défiguré et fait peur aux enfants. Ainsi Olga, sa voisine, l’appelle lorsque son fils ne veut pas aller se coucher.
Pour oublier, il se met à boire comme seuls les Russes savent le faire… à mort.
Son enfance a été marquée par le départ de son père qui l’a laissé seul avec sa mère. Enfance marquée aussi par l’influence du directeur de l’école, peintre raté et gros buveur de vodka qui lui a appris deux choses : boire de la vodka sans simagrée et regarder le monde pour le peindre.
Un voyage entrepris avec deux de ses camarades partis à la recherche du quatrième rescapé de l’équipage de tankistes qu’ils formaient en Tchétchénie sauvera Kostia de la plongée dans le néant éthylique. Dans ce périple à travers les villes russes, leurs gares, leurs rues, leurs faunes, Kostia mettra en pratique la seconde leçon essentielle de son maître : apprendre à voir, donc à dessiner donc à vivre.
Récit haletant, style sobre, mêlant le présent, le passé douloureux en Tchétchénie avec des flash-back de son enfance
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