12 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 8 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : amitie, amour, bar, bonheur, douceur, japon, litterature japonaise, rencontre, rituel, sake, tokyo, vie
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Message |
maroni
Sexe: Inscrit le: 02 Jan 2009 Messages: 937 Localisation: Paris
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Posté: Dim 11 Déc 2016 14:41
Sujet du message:
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Un roman qui coule comme une rivière tranquille.
Une femme, bientôt la quarantaine, rencontre par hasard son professeur de japonais dans un bar de Tôkyô.
On va connaître au fil des pages les courtes histoires qui vont les rapprocher insensiblement.
Impossible de délaisser ce roman, c'est un univers où l'on se sent bien, où l'on est embarqués.
Quel plaisir !
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[Les Années douces | Hiromi Kawakami, Elisabeth Suetsugu...] |
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Message |
BlueSyrinx
Sexe: Inscrit le: 05 Nov 2013 Messages: 266 Localisation: Paris
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Posté: Sam 25 Oct 2014 8:51
Sujet du message: [Les Années douces | Hiromi Kawakami, Elisabeth Suetsugu...]
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L'histoire très douce, très poétique de Tsukiko et son maître, qui vivent quelques années côte à côte, quand la vie est déjà passée par là.
L'auteur décrit avec finesse les petites choses du quotidien, et un amour tendre.
C'est une lecture très réconfortante et touchante.
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[Les années douces | Hiromi Kawakami] |
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Message |
Max
Inscrit le: 10 Aoû 2006 Messages: 403
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Posté: Mer 21 Sep 2011 9:11
Sujet du message: [Les années douces | Hiromi Kawakami]
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Tsukiko croise par hasard, dans le troquet où elle va boire un verre tous les soirs après son travail, son ancien professeur de japonais. Et c'est insensiblement, presque malgré eux, que se fixe un rendez-vous implicite qui devient une nécessité. Car au fil des rencontres, après un bon repas, un verre de saké, quelques mots à peine échangés, un éclat de rire... des liens se créent.
« En bonne et due forme, c'est le professeur Matsumoto Harutsuna, mai moi je l'appelle seulement « le maître ». Et encore sans majuscule, le maître, tout simplement. » (p. 5)
« Le maître et moi, nous ne nous voyons pas très souvent. C'est naturel après tout, nous ne sommes pas amants. Même quand je ne le vois pas, je n'ai pas l'impression qu'il est loin. Ce soir aussi il est présent, il ne peut pas en être autrement. »
« Depuis quand le maître et moi étions devenus si proches l'un de l'autre ? Au début, il avait été pour moi un personnage très lointain. Il représentait à mes yeux « le prof » que j'avais eu autrefois, dans un lointain passé, un inconnu, un vieux. Même après avoir échangé avec lui quelques mots, je ne savais pas quel visage il avait. C’était une présence indéfinissable à côté de moi, à ce comptoir où il buvait paisiblement son saké.
Seule sa voix est restée dans ma mémoire, dès le début. C'était une voix un peu haut placée, à laquelle se mêlaient pourtant des inflexions graves, une voix qui sonnait bien. Cette voix avait fini par affluer, pour déborder de cette présence immense et insaisissable à côté de moi au comptoir.
Quand au juste, je ne sais, en m'approchant de lui, j'en suis venue à sentir la chaleur qui émanait de son corps. Par-delà la chemise empesée, m'arrivait une odeur qui était la sienne. Une sensation de nostalgie. Cette présence que je devinais avait la forme même du maître. Une présence virile, mais tendre. Elle s'échappe quand je cherche à la saisir. La croit-on échappée qu'elle se rapproche d'elle-même. » (p. 206-207)
Il ne se passe presque rien dans ce roman, mais c'est dans se presque rien que tout se joue. Car Hiromi Kawakami a l'art d'évoquer les petits riens, les gestes discrets, les silences, les liens qui se tissent entre les êtres. Et chaque instant devient magique : la cueillette des champignons, les poussins achetés au marché, la fête des fleurs, les vingt-deux étoiles d'une nuit d'automne... Chez Hiromi Kawakami, il y a de la poésie dans le quotidien.
L'atmosphère de ce roman est étrange, fragile, évanescente ; tout n'est qu'effleurement. Le récit est lent, pudique et harmonieux. L'écriture est simple et limpide, humble, retenue, parfois grave, parfois enjouée, toujours délicate. Et on est irrémédiablement touché par cette sensible évocation de la douceur et de la précarité des choses.
Un très beau roman, tout simplement.
le cri du lézard
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[Les Années douces | Hiromi Kawakami, Elisabeth Suetsugu...] |
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Message |
Brujula
Sexe: Inscrit le: 20 Avr 2006 Messages: 483
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Posté: Jeu 27 Mai 2010 13:51
Sujet du message: [Les Années douces | Hiromi Kawakami, Elisabeth Suetsugu...]
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Un roman délicieux, des moments de vie, d'amitié, d'amour, des sensations douces et intenses, des chagrins, des colères, des brouilles...
Une écriture délicate et enchanteresse, un véritable bonheur à lire!
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[Les Années douces | Hiromi Kawakami, Elisabeth Suetsugu...] |
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Message |
daffodil
Sexe: Inscrit le: 27 Fév 2007 Messages: 297 Localisation: Ile de France
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Posté: Dim 31 Aoû 2008 11:49
Sujet du message: [Les Années douces | Hiromi Kawakami, Elisabeth Suetsugu...]
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A ceci près qu'on y boit vraiment beaucoup...c'est un livre merveilleux, plein de douceur, de charme, de délicatesse. Il ne s'y passe rien, mais on ne s'y ennuie pas un instant, on baigne dans une atmosphère de bonheur simple, on voudrait que l'histoire ne finisse jamais!
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[Les Années douces | Hiromi Kawakami] |
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Message |
kabuto
Sexe: Inscrit le: 02 Sep 2006 Messages: 611 Localisation: Craponne
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Posté: Sam 10 Mai 2008 14:09
Sujet du message: [Les Années douces | Hiromi Kawakami]
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Petits moments de la vie quotidienne, soirées dans les petits cafés japonais, il ne se passe rien ou presque mais on reste sous le charme de ce petit bouquin adorable. Du bonheur en pages.
Quelques années très douces.
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[Les Années douces | Hiromi Kawakami] |
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Message |
Romi
Sexe: Inscrit le: 03 Aoû 2006 Messages: 130 Localisation: Valenciennes
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Posté: Mer 12 Mar 2008 19:53
Sujet du message: [Les Années douces | Hiromi Kawakami]
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L'histoire d'une rencontre (de multiples rencontres) entre un professeur et une de ses anciennes élèves aujourd'hui adulte, la complicité et les liens qui se créent... Des moments de partage, dans la douceur et la fluidité lente du temps...
Très agréable lecture :)
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[Les Années douces | Hiromi Kawakami, Elisabeth Suetsugu...] |
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Message |
BMR
Sexe: Inscrit le: 30 Avr 2007 Messages: 155 Localisation: Paris
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Posté: Lun 30 Avr 2007 20:48
Sujet du message: [Les Années douces | Hiromi Kawakami, Elisabeth Suetsugu...]
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Une douce promenade dans le Japon moderne que ce roman Les Années Douces de Kawakami Hiromi.
Une femme rencontre par hasard l'un de ses anciens professeurs ("le maître") et nous les suivons ainsi, au fil des soirées, des rencontres, de leurs escales dans les petits troquets de Tokyo où ils picolent pas mal :
[...] Kojima boit tout doucement, à petites gorgées, son bourbon coupé de soda. J'ai pris moi aussi une gorgée du liquide qui se trouve devant moi. C'est un martini, irréprochable lui aussi.
Pour accompagner ces libations (saké chaud, bière, ...) il leur faut des amuse-gueule et donc, comme dans tous les romans asiatiques, on parle beaucoup de cuisine :
[...] Concombres fraîchement cueillis, frappés légèrement au couteau, servis avec de la chair de prune confite au sel. Aubergine fraîches émincées et passées à la poêle, nappées de sauce soja parfumée au gingembre. Feuilles de chou macérées dans du miso.
Il ne se passe pas grand chose dans ce petit roman, mais au fil du bercement des pages et des rencontres et des soirées, on devine peu à peu la relation complexe qui unit ces deux-là.
Une sorte d'amour non dit, où la façon de picoler et grignoter ensemble semble avoir plus d'importance que tout le reste.
Et l'on finit même par se laisser prendre à un presque suspense : comment cela va-t-il finir ?
[...] Si c'était un grand amour, il était primordial d'en prendre soin, comme d'une plante à qui on donne de l'engrais ou qu'on protège de la neige. S'il s'agissait d'une autre espèce d'amour, inutile de s'inquiéter, il suffisait de le négliger en attendant qu'il se dessèche.
[...] - Tsukiko-san, comprenez-vous la signification de l'expression tashô no en ?
- C'est-à-dire qu'il y a un lien, enfin, un petit lien, c'est ça ? ai-je répondu après avoir réfléchi un instant. Les sourcils froncés, le maître a secoué la tête.
- Mais non, il ne s'agit pas de tashô dans le sens de un peu, c'est l'expression qui veut dire plusieurs vies, vivre en se réincarnant, voyons !
Le lien que j'évoquais à l'instant, ce tashô no en, c'est celui qui unit des êtres dans une vie antérieure.
Quelquefois on semble près de basculer dans une rêverie typiquement nippone mais non, on reste toujours sur le fil du rasoir (ou plus exactement sur le fil du couteau à sushis).
Et on se laisse bercer, promener dans les rues et les bars de Tokyo, presque surpris et désolé que tout cela ait une fin.
Une fort belle fin, d'ailleurs.
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