5 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 3 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : altruisme, amerique, campagne, combat, communisme, crise, etats-unis, greve, humanisme, ouvrier agricole, roman, socialisme, syndicalisme, travail, volonte, xxeme siecle
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[En un combat douteux... | Steinbeck John] |
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onaris
Inscrit le: 28 Fév 2009 Messages: 1459 Localisation: Occitanie
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Posté: Sam 14 Mar 2015 6:10
Sujet du message: [En un combat douteux... | Steinbeck John]
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Commentaires : 0 >> |
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Il y a des livres dont la dernière page arrive trop vite : celui-ci en fait partie.
Il raconte l'arrivée de deux communistes américains dans une vallée où des travailleurs itinérants, venus cueillir des pommes, ont appris que leur salaire serait diminué; Bien évidemment la grève ne tarde pas à éclater.
L'auteur va décrire comment les deux hommes vont utiliser toutes les circonstances (l'accouchement de la fille du chef d'un groupe, l'assassinat d'un de leurs camarades...)et tenter de canaliser la foule pour arriver à leur but : apprendre aux travailleurs à se serrer les coudes face aux exploiteurs.
Mais on voit aussi que la vallée est organisée et sait se défendre : par exemple pour décourager l'aide des sympathisants de la ville, un article est publié dans le journal annonçant que la mairie a voté des subsides pour nourrir les grévistes, et ne signalant pas qu'un second vote a annulé le premier.
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[En un combat douteux... | John Steinbeck] |
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Message |
elisala
Sexe: Inscrit le: 09 Mar 2006 Messages: 786 Localisation: Paris, idf
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Posté: Dim 26 Fév 2012 15:49
Sujet du message: [En un combat douteux... | John Steinbeck]
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Commentaires : 0 >> |
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L'amorce: Un jeune homme rejoint le parti communiste, qui l'a enrôlé plus particulièrement pour lancer et tenir des grèves.
J'ai relu il y a peu "les raisins de la colère" du même auteur, que j'avais trouvé assez caricatural et très orienté communiste, deux éléments ce qui m'avaient à peu près totalement échappé quand je l'avais lu pour la première fois (à l'adolescence de mémoire). On retrouve ici le même côté communiste (et même amplifié), mais avec moins de caricature du gentil ouvrier agricole contre tous les autres, forcément méchants.
Il n'empêche que tout le début du bouquin m'a pas mal ennuyée, sans que j'arrive vraiment à mettre le doigt sur la raison : quelque chose dans les dialogues d'un peu artificiel? des personnages manquant de finesse? Un manque de cohérence chronologique ou de logique intellectuelle dans le déroulement? Peut-être un peu de tout ça, sans que ça soit suffisamment gênant pour laisser tomber le bouquin.
Et puis au bout d'un moment, enfin, ça a pris, les décisions, les relations entre les personnes, l'avancée de la grève, ça devenait, quelque part, plus intéressant.
Au final, ce n'est pas mon préféré de John Steinbeck, mais c'est une image bien intéressante de la lutte ouvrière agricole qui a pu avoir lieu aux Etats-Unis à une certaine époque, de conditions de rémunération et de vie assez lamentables, qui conduisaient une large partie de la force économique du pays à se battre pour tout simplement réussir à vivre de son travail.
à lire en parallèle avec les raisins de la colère pour en avoir un tableau plus complet: John Steinbeck, en fait, c'est un écrivain de documentaires. hé oui.
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[En un combat douteux | STEINBECK John] |
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Message |
thaliesen
Sexe: Inscrit le: 24 Mar 2007 Messages: 130 Localisation: Clermont-Ferrand
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Posté: Jeu 20 Nov 2008 18:29
Sujet du message: [En un combat douteux | STEINBECK John]
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Commentaires : 1 >> |
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Car vie d’un homme est un assemblage de ses deux mots
Combat…
Douteux…
Parce que sans cesse nous balançons inlassablement entre ces deux extrémités.
C’est un chemin trouble vers une utopie. Celle-ci même qui est l’essence de notre survie.
Combat
Nous luttons sans cesse pour que nous survivions. Pour que nos enfants vivent dans des conditions de vie décentes, que nous soyons travailleurs pauvre, exploité, travailleur riche et exploitant. C’est parce que nos âmes ne respirent qu’à travers cette insoutenable bataille contre nous même et les Autres.
Afin de faire vivre dans nos cœurs et dans celui de nos semblables la flamme de l’engagement et de la volonté de poursuivre nos idéaux.
Parce qu’avoir le ventre vide est une raison suffisante de se battre.
L’évidence de l’âpreté et de l’obligation de mener ce combat des hommes contre leurs semblables n’est autre qu’une lutte contre soi-même. Une haine de soi tournée vers les autres.
Malheureusement, il est une autre évidence qui est celle que prendre les armes et lutter contre les traitements inhumains qui transforment l’homme en une bête quêtant vengeance.
Il se peut que le combat échoue, mais ce n’est que le chemin traditionnel vers une victoire éclatante, peut-être.
Parce que tous les moyens sont bons pour que se réalise ce vieux rêve d’un monde meilleur : la mise à mort des combattants, le sang qui coule, le sacrifice désiré…La mort des hommes instrumentalisée en faveur de la Cause. La nourriture du combat, le meurtre injuste de ceux qui ne désirent qu’une vie meilleure et décente.
Il est nécessaire de combattre non seulement pour soi, mais aussi pour ceux qui subissent le même traitement, mais qui ne trouvent pas en eux la force d’agir. Ceux qui nous survivront auront gré de nous remercier pour la peine, le sacrifice et les forces engagée dans ce combat douteux…
Le plus noble des combats est remporté par celui qui ne veut rien pour lui. Celui qui veux seulement agir, que ce soit pour un monde meilleur, de meilleures conditions de travail. Celui là a déjà remporté le combat, il est déjà celui qui vaincra.
Douteux
Le combat est douteux car il risque à chaque instant d’être éteint dans le sang. La victoire n’est jamais acquise, bien sûr.
Mais la défaite même est exemplaire et conduit à d’autres combats, peut-être victorieux.
Il est douteux de croire sans cesse en la victoire. Tout dépend de la force de ceux contre lesquels on mène notre combat. La défaite existe, elle est en germe dans chaque combat mené contre les siens.
Le combat est-il juste ou encore bon lorsque les hommes qui nous suivent à la poursuite de la victoire sont tués et instrumentalisés pour servir la Cause ?
Douteux aussi car les milliers d’individualités combattantes des grévistes de ce livre, amassés en foule, est obligé de se transformer en un animal. Cette hydre multi-têtes qui ne réponds qu’au sang. Elle ne vise que les individus qui menacent sa cohérence, sa mission. Elle flaire le danger et attaque. Alliés comme adversaires peuvent périr de sa violence contenue.
Ce n’est que quand elle se déverse, froide, calme qu’elle devient exemplaire. La foule est un rouleau compresseur qu’il est impossible d’arrêter, sauf lorsqu’elle le décide d’elle-même.
L’individualisme disparaît et le but de chacun est le même. Remporter des acquis dans un certain lieu, pendant un certain temps et faire en sorte que cet événement devienne une règle, que la menace latente fasse bouger les choses et exacerbe l’esprit collectif qui régit les combats pour une vie meilleure.
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