Un roman policier sans véritable énigme, en dehors de l'énigme humaine.
Cf. note de lecture sur mon blog.

L'amorce: une archéologue souhaite rencontrer un directeur de musée, mais on va lui mettre quelques bâtons dans les roues...

Un polar que je qualifierais d'assez classique, en particulier dans l'écriture, que j'ai trouvée plate donc pas des plus passionnantes.
L'histoire elle-même reste intéressante, le suspens monte (trèèès) lentement mais sûrement, contrairement à beaucoup de polars on ne connaît rien de plus sur l'intrigue que ce que sait et découvre le personnage principal : ce n'est pas inintéressant mais du coup ça manque sans doute un peu du piment d'essayer de comprendre et d'anticiper.
Je ne suis pas sûre de vouloir lire un autre livre du même auteur, car ça manque d'originalité, mais je ne regrette pas pour autant de l'avoir lu...
Pour tout dire, j'ai acheté ce livre dans le cadre d'une thématique "vacances à Venise", puisque toute l'intrigue (et tous les polars de cette auteur) se déroule à Venise. Sur ce plan, je n'ai pas été déçue, ça regorge de trajets, de descriptifs et d'acqua alta (hautes eaux saisonnières) typiques vénitiennes!

J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce livre dont l'action se déroule en hiver, dans une atmosphère saturée d'eau. Le commissaire Brunetti patauge, au propre comme au figuré, mais les fils de l'enquête finiront par se dénouer, non sans que l'eau ne se teinte de sang. Des personnages très humains, même si certains sont tout de même un peu stéréotypés, mais Brunetti est vraiment formidable. A lire.

4e de couverture : "Venise en hiver : une cité crépusculaire, envahie par les eaux de la lagune durant l'acqua alta, et où l'on est obligé d'enfiler des bottes si l'on ne veut pas se mouiller les pieds. C'est dans cette ville battue par la pluie que le commissaire Brunetti va devoir enquêter sur la mort du dottor Semenzato, conservateur.... Dans les arcanes du monde de l'art, Brunetti se retrouve confronté à un directeur de musée peu scrupuleux, à un antiquaire qui l'est encore moins, et à un collectionneur dangereux, capable d'employer les moyens les moins recommendables pour se procurer l'objet de ses désirs."

Comme d'habitude, j'adore. Le style, Venise, le commissaire...