Nicolas Bouvier s'intéresse plus aux rencontres qu'aux paysages. Cela est très vite apparent dans ce livre de voyage où l'on est jamais vraiment certain de où l'on est, et à quoi cela ressemble.
On avance, paisiblement, poétiquement, au ryhtme des deux amis dans leur petite voiture, et l'on découvre les pays qu'ils traversent à travers les gens qu'ils y rencontrent.
Un livre doux qui a provoqué en moi des accès de nostalgie pour une époque que je n'ai pas connu, et un monde qui a bougé trop vite depuis.

"Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait" (p. 12).
Tout était donc dit dès le début : que l'itinéraire, dans le fond, était sans importance - d'où l'absence d'une carte malgré un périple parfois plutôt obscur ; qu'il serait question du ressenti des voyageurs et non de lieux - d'où l'absence des paysages, de toute description des spécificités des pays traversés, de toute tentative de synthèse ou de compréhension au-delà de l'immédiat du perçu ; que le moyen de transport - cette petite auto si lente et si souvent en panne, toujours gourmande d'attentions et d'argent pour les réparations - compterait mille fois plus que le chemin ; que les rencontres humaines narrées seraient choisies pour leur caractère inhabituel, particulier (ah, sacré Terence ! le tenancier du Saki bar de Quetta - Pakistan...), plutôt qu'emblématique ; presque pas de rapports décrits entre les deux amis voyageurs : chacun pour soi dans sa transformation initiatique...
Ma lecture à moi aussi a été longue, non sans la considérable frustration qui va avec, ponctuée par des phrases pleines de poésie et de justesse, qui étaient noyées pourtant dans une mer de détails anecdotiques et intemporels, dont les liens réciproques sont totalement absents, comme dans une série de photos de voyage retirées au hasard d'un sac plastique où on les aurait entreposées en attendant de les classer dans un improbable album. Certes, ce périple "dépourvu de tout autre luxe que l'abondance du temps" (je ne cite pas verbatim) donne envie et fait rêver. Les pays traversés m'en donnent encore plus. Mais justement j'aurais aimé les voir un peu mieux, ces pays, dans leur contexte qui était d'autant plus précieux qu'il est aujourd'hui perdu à jamais. J'ai donc pris davantage de plaisir avec Bernard Ollivier.

Ce livre sera relâché le 18/10/2008 à Saint-Michel sur Orge dans le cadre du festival des Chemins de Lecture

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Ce livre est libéré par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 11 au 19 octobre 2008.

Ville et date de la libération : St Michel-sur-Orge - 18/10/2008

Ce livre sera relâché le 18/10/2008 à Saint-Michel sur Orge dans le cadre du festival des Chemins de Lecture

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Ce livre est libéré par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 11 au 19 octobre 2008.

Ville et date de la libération : St Michel-sur-Orge - 18/10/2008

Ce livre sera relâché le 18/10/2008 à Saint-Michel sur Orge dans le cadre du festival des Chemins de Lecture

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Ce livre est libéré par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 11 au 19 octobre 2008.

Ville et date de la libération : St Michel-sur-Orge - 18/10/2008

Le voyage de Nicolas Bouvier et d'un de ces amis, de Yougoslavie jusqu'en Inde dans les années 50s.
Je ne voit pas cet ouvrage comme la révélation qu'on m'avait promise mais j'y ai trouvé d'autres choses que je n'attendais pas : la description des difficultés d'argent, les déboires avec la voiture, la peur et la fatigue, la maladie. Et puis, cela fait toujours plaisir de se voir décrire l'Iran, l'Afghanistan ... comme autre chose que des pays de guerre, même si j'ai trouvé parfois que la caractérisation des personnages tenait un peu du cliché.
Il m'a fallu longtemps pour lire ce lire et ce n'est finalement pas plus mal : il se savoure petite touche par petite touche, la lecture d'une traite ne m'aurait rien apporté de plus et puis, après tout, si le voyage dure plus d'un an pour eux, alors pourquoi ne pas mettre deux mois à le lire ?
Un regret : l'absence d'une carte permettant de suivre le voyage.

Hymne au voyage. Voyage tout simple, jalonne de rencontres inattendues, de bons et mauvais moments. On se laisse porter, sans idee preconcue, sans jugement.
"La mobilite sociale du voyageur lui rend l'objectivite plus facile."
"Le voyageur se trouve ramene a de plus humbles proportions. Plus ouvert aussi a la curiosite, a l'intuition, au coup de foudre."

Relecture salutaire d un des piliers de ma bibliothèque dans une nouvelle édition qui présente une couverture flateuse mais érronée (deux hommes, ou femmes, qui marchent dans un paysage steppique...). Ne cherchez pas la photo l ISNB est inopérant.

C est ce bouquin qui me donna le virus des voyages lorsque j avais 18 ans.

En 1951 deux suisses un peu allumés décident d aller en Inde en automobile. Il faut s imaginer l époque ; c est l après guerre, le moyen- orient est encore instable et n a que peu changé depuis le début du siècle, l Afghanistan n est pas encore la proie des routards, encore moins des russes, d Al Quaida et des forces de l Otan... la chignolle c est la "topolino" une Fiat basique qui servit de modele à la Simca 5...

Formidable livre! et à cent lieues des livres de voyages actuels qui confondent voyage et performance ; je pense particulierement aux livres de Tesson(L axe du loup) et des "Poussin" (Africa trek) ; je ne crache pas dessus, au contraire, je les ais lus, ils sont formidables de courage de passions humanistes (pas trop Tesson cependant !), bref chapeau les gars ! Mais Bouvier c est totalement différent, lui c est un poète ; il cite plus facilement Hafiz ou Baudelaire que Décathlon ou Biafine...
Accompagné par Thierry Vernet, qui réalisera les dessins du livre (le point faible à mon avis), Bouvier rompt les ponts et les liens vaudois ; il part sans esprit de retour (ou si peut...). Yougoslavie, Bulgarie,Turquie (déjà agitée...), Perse ( hé oui Bouvier appele l Iran la Perse),l Afghanistan et puis enfin l Inde dont il nous épargnera les misères puisque le livre se fini à la Kyber Pass.

Ce livre est un enchantement ; Bouvier écrit dans une langue limpide et ses tournures de phrases ont un peu de l archaisme désuet des écrivains d avant-guerre. Il y a trop de citations, phrases, chapitres, aphorismes que je voudrais vous faire partager, je vais juste recopier les dernieres phrases du livre, et... bon voyage....

" Repris mon passeport paraphé,(il est à la frontière Afghanistan-Pakistan) et quitté l Afghanistan. Il m en coutait. Sur les deux versants du col la route est bonne. Les jours de vent d est, bien avant le sommet, le voyageur reçoit par bouffées l odeur mure et brulée du continent indien."

Amis voyageurs lisez ce livre ! ( et les pantouflards aussi) !

un livre lu à petites doses chaque soir comme une liqueur de grand mère.
j'ai apprécié cette lecture, ce récit de voyage à l'opposé des traditionnelles aventures de bourlingueurs. ici pas de description précise tout est en impressions et ressentis, rencontres, bruits, odeurs et saveurs saisies sur le pouce.
l'ensembles est aussi très nostalgique.
l'époque était plus propice aux voyages, le rythme n'aurait pas été désavoué par marco polo (18 mois de la Suisse au Pakistan, en fiat topolino, il faut dire) et ces pays plus accueillants pour les occidentaux. pas de jet, ni d'internet, on allait chercher les lettres à la poste restante.

pourtant quelques détails laissent présager ce qu'allait devenir ces pays.

si on y ajoute le style si particulier de l'auteur, je comprends que cet écrivain est toujours de autant de succès.

pour conclure, un ouvrage que je recommande et qui va m'encourager à chercher d'autres récits de Nicolas Bouvier.

Découvrez l'écriture magnifique de cet écrivain voyageur.

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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Morsang-sur-Orge - Date du lâcher : 13/10/2007

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Nicolas Bouvier nous fait partager ses voyages

Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : St Michel-sur-Orge - Date du lâcher : 20/10/2007

Nicolas Bouvier nous fait partager ses voyages

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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Brétigny-sur-Orge - Date du lâcher : 14/10/2007

Un grand plaisir, ce voyage (de Suisse en Inde) par procuration !
Mais j'aurais aimé avoir une carte et des photos pour suivre le périple de ces 2 jeunes suisses, les descriptions étant tellement imagées qu'on a parfois du mal à visualiser les paysages et les lieux... c'est presque poétique.

J'ai retenu (outre les belles images) une expression rigolotte : "je peux rire seulement", qui contient tout le cynisme, le désespoir et en même temps toute la philosophie de vie d'un medecin allemand désabusé confronté à la vie âpre de ces pays rudes.

Nicolas BOUVIER est un écrivain/voyageur. Ces écrits transmettent son voyage intérieur: "Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voage qui vous fait, ou vous défait."
La 4ème de couv. est courte: "Sa lente et heureuse dérive dans les années 1953/1954 entre Genève et Khyber Pass en compagnie du peintre Thierry Vernet a inspiré ce livre d'un flâneur émerveillé à Nicolas Bouvier (1929-1998), "un voyageur d'une epèce rare, comme Segalen et Michaux" (Jacques Meunier)"
J'aime vraiment ce livre pour son humanité, entre autres.

La meilleure façon de décrire ce que j'ai ressenti à la lecture de ce livre est qu'il m'a littéralement glissé dessus : je l'ai lu sans ennui et sans passion, et à la fin il ne m'en reste quasiment rien.
Le livre retrace le voyage de deux amis, l'un journaliste et l'autre peintre, partis avec leur voiture de la Suisse pour se rendre en Inde. Le voyage a duré un an et demi.
J'ai beaucoup d'admiration pour la façon dont ils ont mené leur voyage : partis avec une voiture qu'ils devaient eux-mêmes se charger d'entretenir et de réparer, sans argent et donc devant se débrouiller pour en gagner au fur et à mesure, ils ont vraiment fait le choix de voyager pour voir les gens et leur mode de vie, plutôt que pour voir des paysages. Cependant, ce livre n'a pas réussi à me faire ressentir l'ambiance de ce voyage, je n'y ai vu qu'une succession de petites histoires. Cela est peut-être du à la longueur du livre : 400 pages pour raconter un an et demi de voyages, ça ne permet pas de rentrer dans les détails. Quelques passages cependant m'ont marqué, de petites choses mais qui faisaient très bien ressortir pour moi certains détails du comportement autour d'eux.
J'ai également l'impression que je vais peut-être garder un souvenir plus agréable de ce livre que la lecture n'a été agréable : j'ai l'impression que l'ambiance que j'aurais aimé y trouver s'en dégage un peu une fois le livre reposé, un petit peu comme l'ombre d'un souvenir d'un voyage que j'aurais fait. Peut-être l'auteur a-t-il atteint son but après tout ?

Nicolas Bouvier et son ami illustrateur voyagent au début des années 50 à travers l'Europe de l'Est, encore sauvage, rurale, et déserte, à destination de l'Inde. Le récit imagigé, farfelu, et parsemé d'anecdoctes piquantes, et très tendre sur les habitants de ces contrées exotiques.

Nicolas Bouvier nous invite à le suivre dans son périple qui, de Yougoslavie l'amènera en Afghanistan, dans les années 1953-1954. Ce livre est son carnet de route. Il nous montre un voyageur inquiet de l'autre, sensible aux atmosphères, au "climat" psychologique d'une ville plus qu'à ses richesses, aux rencontres faites au hasard de la route plus qu'aux "anectodes" de voyage. C'est à une sérénité en éveil que nous invite ce livre, avec une lenteur toute guillerette.