Ce deuxième tome se penche sur les difficultés de coordination entre les premiers résistants : le besoin de communiquer entre eux tout en gardant l'anonymat, en limitant les contacts et en cloisonnant au maximum chaque embryon de réseau.
Il met aussi en évidence combien il est compliqué d'être tout le temps vigilants avec les quelques bourdes que chacun des héros de cette histoire ne peuvent éviter de commettre.
En ce début d'Occupation, c'est aussi le moment des premières répressions illustrées ici avec toute la retenue possible.
Un scénario aussi très riche en informations (les évasions des prisonniers français, le sort des soldats coloniaux…)

Ce premier tome s'intéresse à la période de la défaite de 1940, de l'exode et du début de l'Occupation.
L'action se déroule dans un village de la zone occupée qui se situe à un carrefour entre une voie navigable vers le Rhin et une ligne de chemin de fer.
Lisa, une petite fille, d'origine "belge", y est abandonnée alors qu'elle a déjà perdu ses parents. Elle est recueillie par la famille de François qui, avec son copain Eusèbe, va décider de s'opposer à la présence des Allemands, avec ses faibles moyens.
De façon synthétique et claire, cette bande dessinée montre combien il était difficile de savoir quelle était l'attitude juste à adopter vis-à-vis de Pétain, combien tout simplement il était difficile de s'adapter à tous ces changements.
Un petit dossier, avec photos, en fin de volume, reprend les principaux éléments abordés par cette histoire.