Ce garçon de quatorze ans a été élevé par sa mère, dans un lieu retiré de l'arrière-pays provençal, sans aucun lien avec d'autres personnes. Il ne parle pas, ne sait ni lire ni écrire, mais connaît la Nature comme personne d'autre.
Quand sa mère meurt et qu'il a brûlé son corps comme elle le lui avait demandé, il va partir à la découverte du monde, à commencer par les autres hommes.
Les premiers contacts seront difficiles mais, le temps passant, il trouvera l'Amitié et l'Amour… avant de découvrir les horreurs de la Première Guerre Mondiale.
La première partie du récit est écrite avec rythme et presque poésie mais la suite avec ses longues énumérations est plus lourde (pour illustrée la boue qui colle aux godillots ?).

Ce roman-fleuve nous emmène sur les pas du "Garçon", un enfant sauvage qui a été élevé par sa mère à l'écart de toute civilisation dans un lieu reculé de la Camargue, et qui, une fois celle-ci morte et son corps brûlé, quittera sa tanière et finira par rencontrer d'autres humains. Mais la rencontre ne sera pas aisée car, outre son comportement de sauvageon, le Garçon ne parle pas. C'est toute la vie mouvementée de ce Garçon (de l'année 1908 à l'année 1938) que nous raconte ce roman que j'ai trouvé d'une extrême sensibilité, des épisodes les plus tendres jusqu'aux plus cruels (le récit des épisodes de la Guerre 14-18 sont parmi les plus saisissants que j'aie pu lire), sans oublier les plus sensuels (ah quelle plume hardie !), et cela dans une langue splendide qui porte cette épopée comme le ferait un tapis volant des Mille et une Nuits. A lire et sans-doute à relire !