Troisième épisode des célèbres chroniques. Les années passent et nos jeunes héros sont maintenant bien installés dans leurs vies respectives. Il y a pourtant des choses qui ne changent pas puisque Michael court toujours après le grand amour et Madame Madrigal s’occupe toujours de son jardin en veillant sur ses jeunes locataires. Un tome très mouvementé, plein d’aventures et de voyages. Une lecture toujours aussi distrayante et des personnages auxquels je suis maintenant attaché.

Troisième tome des tranches de la vie de cette poignée de personnages auxquels Maupin à prêté vie. Cet opus nous projette au début des années 80. Une nouvelle décennie s'ouvre. Certains voudraient y voir un signe d'espoir. Années 80, décennie mercantile et matérialiste, explosion des médias, apparition du sida...ces thèmes sont en germe dans cet opus qui reste cependant léger.
La trame principale surfe autour des johnesiens, une secte socialiste dont les 300 membres se sont suicidés ou ont été assassinés au Guyana en 1978.
Lecture plaisante quand elle brosse le portrait des communautés de San Francisco (à commencer par la communauté gay avec le personnage central, Michael Tolliver, alter ego de l'auteur, le plus touchant des personnages de la galerie de papier), lecture un peu moins amusante quand l'intrigue grotesque nous emmène en croisière en Alaska : quand il noue des intrigues policières, Maupin me fait furieusement penser aux séries télé de la même époque ou d'apprentis détectives se lançaient sur la trace du crime, notamment 'Lune de miel' ou 'l'amour du risque'.

Bref, il y a du bon et du moins bon dans ce tome 3. On sent que l'auteur n'a pas encore épuisé son sujet mais j'espère qu'il consacrera plus de temps à peindre la société qu'à jeter ses personnages dans des aventures rocambolesques dans les prochains opus...

Encore une chronique, la 3ème!
Bien sympathiques les habitants du 28 Barbary Lane! Toujours aussi drôles, touchants et déjantés!
Les années 80 sont là! Mickey court toujours après l'amour avec un grand A, mais n'est-il pas derrière lui. Mary ann l'a-t-elle trouvé. Mme Madrigal toujours plus maternante... Et une histoire farfelue, mettant en scène Dede et ses jumeaux, bourrée de coïnscidences incroyables auxquelles on croit sans difficulté...
J'aime beaucoup!