Un auteur que je découvre grâce au Bookcrossing. Un seul mot : FORMIDABLE.
Un polar de notre temps, réaliste et pas manichéen. Une histoire racontée simultanément du côté des enquêteurs, des criminels, de leurs complices, des victimes...

Une histoire qui me fait furieusement penser à la (formidable) série télé 'The Wire', malheureusement peu connue en France : identité de lieu (la conurbation de Washington), de sujet, de mode opératoire pour le traiter.

C'est le style de polar que j'aime. Rien à ajouter.

4° de couv.
A Washington, on parle beaucoup du procès de Granville Oliver. Ce caïd de la drogue est accusé de meurtre par son ancien bras droit, Phillip, et il risque la peine de mort. Ses avocats font appel au détective Derek Strange pour retrouver l'ex-petite amie de Wood. Si cette: dernière vient témoigner au procès tout peut basculer... Strange,. pour qui la peine capitale est intolérable, n'est pas dupe des méfaits d'Oliver. Mais on ne choisit pas toujours ses clients.:.
Adulé par ses pairs (Michael Connelly, , Elmore Leonard, Dennis Lehane), Pelecanos donne ici toute sa Mesure: celle d'un maître du dialogue. Et d'un moraliste aussi étranger au. " politiquement correct " qu'au charme faisandé de la pègre.


ça faisait longtemps que j'avais envie de lire cet auteur.
ja voyais ces livres au milieu d'auteurs que j'aprécie et les références en quatrième page laissent rêveur.
après une première tentative vaine, j'ai récidivé avec soul circus. le prix polar de cognac 2005 est une invitation à la découverte.

le premier abord est un peu laborieux. on n'est pas saisi au collet par une énigme, ni accroché par des personnages charismatiques ou des répliques qui tuent mais une foule de personnages patiemment presque laborieusement décrits, m'a un peu décontenancé.
puis passé un premier tiers, la mayonnaise prend. comme une toile d'araignée, les interactions entre ces personnages se tissent et vous prend pour ne plus vous lâcher.
le monde décrit est celui des trafiquants de drogue de Washington. rien de vraiment nouveau sous le soleil: grosses voitures, flingues et bijous à gogo...
un fond d'une banalité et d'une violence à pleurer avec pour seule échapatoire la mort violente ou la prison.
mais pourtant je suis resté comme suspendu par cette description.
j'ai aussi bien apprécié le personnage du héros pour une fois un privé ni alcolique ni désespéré, qui a une famille et même un chien (un boxer: c'est peut être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup). tout en gardant au fond de lui ces faiblesses. un vrai héros quoi.

pour résumer, j'ai un nouveau copain et je suis impatient de me plonger dans son oeuvre.