Voulant prendre quelques jours de vacances à la campagne, un écrivain – Qui porte d’ailleurs le nom de l’auteur – accepte de participer à une résidence littéraire dans une petite ville de province. Il se retrouve sur place confronté à un fait-divers qui anime toute la région et auquel il se retrouvera mêlé d’un peu trop prêt. Une lecture très agréable qui m’a surtout plu par sa réflexion sur le métier d’écrivain et le rapport parfois compliqué avec ses lecteurs. Immergé dans un milieu qui lui est totalement étranger et parfois même un peu hostile, l’auteur ne s’imaginait surement pas que son séjour prendrait une telle tournure. Quant à l’histoire autour d’une disparition mystérieuse qui est en fait le moteur de ce roman, elle est à mon avis presque secondaire mais néanmoins intéressante. C’était mon premier Joncour, mais sans aucun doute, pas mon dernier.

Le protagoniste va passer un mois dans une bourgade isolée du centre de la France, où il a tôt fait de se faire appeler "l'écrivain national", de passage à la demande de deux libraires passionnés, et dont les élus locaux vont tenter de tirer parti.
Mais les lieux sont moins calmes qu'il n'y paraît : un vieil homme a disparu, et un jeune homme hongrois emprisonné, Aurelik.
Envoûté par le portrait de sa compagne Dora, l'auteur part à sa rencontre, en même temps qu'il découvre les moeurs locales, certaines formes de xénophobie exacerbée, et la méfiance qu'il crée autour de lui.

Le récit ne m'a semblé aussi palpitant qu'espéré... Certes, le mystère est là, mais l'on n'est guère encouragé à vouloir le résoudre. L'amourette entre l'auteur et Dora n'a rien de très intéressant, et verse malheureusement dans le cliché...
Une lecture un peu décevante, qui me laisse sur ma faim!