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[Tex Color. T. 20, La terribile banda e altre storie | M...] |
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Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Jeu 23 Fév 2023 12:09
Sujet du message: [Tex Color. T. 20, La terribile banda e altre storie | M...]
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Le gang terrible et autres histoires.
La terribile banda. (4/5)
Dans Laredo, le jeune Eddie Miller voudrait intégrer la bande de gamins des rues mais il se voit imposer une épreuve d'admission. Alors que Tex Willer traverse le bourg pour se rendre à l'hôtel Lone Star, Eddie devra lui soustraire un colt. Le ranger vient témoigner au tribunal et sa vie est menacée. Comment le garçon va-t-il interférer dans le traquenard qui s'ourdit ?
Mauro Boselli, scénariste attitré de Tex, a conçu une histoire classique de témoin à éliminer en l'épiçant avec l'intrusion d'un garçon qui a l'audace et l'à-propos pour s'extirper de situations périlleuses. Guido Masala réalise une trentaine de planches de bonne facture avec un dessin précis et soigné. Il est toutefois un peu dommage que la couleur estompe le trait et gomme la vigueur graphique d'un dessinateur talentueux.
La voce del muto. (4/5)
Tex Willer et Kit Carson chevauchent jusqu'au village de Little Wing, espérant un lit confortable et un repas copieux mais le shérif, une ancienne connaissance, leur fait part d'une curieuse agression produite la veille. Un vieux montagnard, muet et solitaire, a poignardé sans raison apparente, un homme dans la rue. Les deux rangers partent à sa recherche mais ils vont découvrir une toute autre histoire que celle à laquelle ils pouvaient s'attendre.
Diego Cajelli, nouveau venu dans l'écurie Bonelli, a parfaitement saisi les clés du mythe pour ouvrir un récit cavalcadant, intriguant et surprenant. Le vilain, malgré les apparences, provoque intérêt et empathie. Mario Janni, dessinateur novice sur la série, s'en sort haut la main. Son style semble contenir autant celui de Ticci pour la vivacité que celui de Repetto pour le velouté des ombres et des hachures.
Funerale a Sierrita. (3@/5)
Atteignant le pueblo de Sierrita, au sud de l'Arizona, Tex Willer découvre l'enterrement de son ami, le vieux shérif Bruce Corben. Tom Grant, le shérif adjoint, rejette le meurtre du vieil homme sur un bandit du nom de Randy Hogan. Pour Tex, l'affaire lui semble louche et rapidement, des vilains bonhommes vont faire leur apparition.
Claudio Nizzi est un scénariste vétéran sur les multiples déclinaisons du héros bonellien, aussi à l'aise avec des histoires longues que courtes. Rodolfo Torti est plus dans l'esquisse que dans le dessin travaillé. Ses visages perdent en expressivité notamment quand les yeux se réduisent à des simples fentes sans pupilles.
Memorie di un soldato. (4/5)
Le vieux Sebastian, ancien soldat, bivouaque près de la Gila River quand trois bandits mexicains viennent à sa rencontre. Ils s'installent autour du feu de camp, probablement désireux d'éliminer le vieil homme après avoir profité de son hospitalité. Sebastian leur raconte comment Tex Willer l'a sauvé à plusieurs reprises. Chaque nouvelle histoire est un sursis.
Emanuele Mosca semble s'être inspiré des Contes des mille et une nuits pour concevoir son histoire tragique. Fabrizio Russo sait bien rendre les ambiances tendues quand les trognes édentées ricanent en attendant l'hallali.
La lama del rasoio. (4/5)
Le barbier de Barstow promène son rasoir sur la gorge d'Harry Keech, un sinistre bandit qui a occis Margaret, sa femme bien-aimée, d'une balle perdue, lors d'un vol à main armée quelque temps auparavant. Keech et ses sbires attendent de pied ferme l'arrivée imminente de Tex Willer lancé à leurs trousses.
Pasquale Ruju produit toujours des histoires prenantes et réussit, comme les autres grands scénaristes de la série, à décliner un récit pourtant couru d'avance, le nuançant savamment pour le rendre émouvant et percutant. Marco Torricelli possède un graphisme personnel qui semble emprunter à de multiples dessinateurs liés à la saga du ranger texan.
Les courtes histoires en couleur de Tex Willer demeurent toujours aussi plaisantes à lire. Le ranger est invincible et expéditif mais le format de l'histoire ne permet pas d'amples développements et la chute survient rapidement. Sucreries apéritives, les Tex Color biannuel se dégustent sans faim, dans l'attente d'aventures plus roboratives que les Tex Mensuel, Spécial, Maxi fournissent à l’envi.
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[Tex Color. T. 18, La casa del giudice e altre storie | ...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Mer 15 Déc 2021 11:10
Sujet du message: [Tex Color. T. 18, La casa del giudice e altre storie | ...]
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La maison du juge. (4/5)
Le juge Flanders n’a qu’une devise et un seul verdict : « Pendez-les haut et court ! ». Son iniquité proverbiale le rend intouchable jusqu’au moment où un homme innocent expédié ad patres revient honorer la malédiction lancée à Flanders. Dans le délire hallucinatoire de Flanders, tout un cortège décharné vient hanter sa demeure.
L’histoire imaginée par Mauro Boselli flirte avec le fantastique et le zombie putréfié. Massimo Carnevale ne donne pas toute la mesure de son talent, la mise en couleur affadissant son trait échevelé et fin, particulièrement suggestif quand il s’appuie sur des aplats d’ombre à l’exemple de son remarquable Tex Speciale 36, « La vendetta delle ombre » (2021).
Rail. (5/5)
Dans le train de la mythique Southern Pacific, les rangers Tex Willer et Kit Carson embarquent. Ils ont appris que le train est dans le collimateur de dangereux bandits. A bord, ils font la connaissance du jeune Terry McCay.
Le huis-clos ferroviaire imaginé par Pasquale Ruju est mis en images lumineuses par Luca Michelucci. La couleur s’accorde parfaitement au trait. Le dessin est précis et fouillé.
Sur la piste de Prescott. (4/5)
Alertés par un vol de vautours, Tex Willer et Kit Carson arrivent à bride abattue sur le lieu d’un carnage. Les voyageurs de la diligence pour Rainbow ont été massacrés sauf Lou Crandall, commotionné mais indemne. Les rangers soupçonnent une mise en scène.
Claudio Nizzi, excellent scénariste dont les apparitions se raréfient, propose une courte et sombre histoire que Giuseppe Candida met efficacement en scène.
Mon nom est Waneka. (5/5)
A Fort Sill, sur les terres indiennes de l’Oklahoma, un traité de paix a été signé entre le colonel Hancock et Deux-Ours, épaulé par Tex Willer. Tout pourrait rentrer dans l’ordre si le colonel n’exigeait la restitution des « prisonniers » blancs détenus par les Indiens. Le jeune Waneka est l’un d’eux mais il veut par-dessus tout demeurer avec les Indiens mais Martha et Samuel Vernon, un couple vivant au ranch de Pleasant Valley, réclament la garde de Waneka. Sournois, les colons ont une idée derrière la tête. Tex Willer et Kit Carson vont s’approcher de la ferme et découvrir le pot aux roses.
Filipo Tiriti a parfaitement ficelé son récit de filiation. Giovanni Bruzzo réalise une bédé efficace bien mise en couleur.
Au poteau de torture. (3/5)
Dans les White Mountains, en Arizona, Tex Willer est ligoté au poteau de torture. Le chef Chako veut venger la mort de son frère cadet Joze. Luis Marrero, le comanchero responsable du meurtre, a prévenu Chako que Willer était coupable. N’écoutant que sa haine, Chako a réussi à neutraliser le ranger au moment où il mettait en terre les trois Indiens exécutés. Marrero se délecte de la séance de torture mais Aigle de la nuit ne profère aucun son quand la lame le brûle.
Pasquale Ruju, à nouveau aux commandes d’un récit mené tambour battant, immersif et teigneux est ici moins bien servi par le dessin d’Aldo Di Gennaro, plus confus, moins lisible, encore brouillon mais non exempt de qualités en devenir.
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[Tex Color. T. 16, Teton Pass e alter storie | Mauro Bos...] |
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Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Jeu 19 Mar 2020 14:01
Sujet du message: [Tex Color. T. 16, Teton Pass e alter storie | Mauro Bos...]
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Teton Pass. (5/5)
Au début du printemps, dans les paysages grandioses et montagneux de Grand Teton, dans les Rocheuses, Kit Carson chevauche en portant son attention sur la neige instable en train de fondre. Malgré ses sens en éveil et l’alerte donnée par la tension de son cheval, il ne peut éviter la balle qui lui perfore l’épaule. Il se réveille dans une ferme, soigné par le tireur en personne, une fermière, Sarah Burdette, craignant pour sa vie car sachant l’approche imminente d’une bande d’assassins. Bien que blessé, Kit va devoir faire face à la bande sanguinaire de Dwight Henson.
34 pages couleur de régal visuel et narratif dû au talent du conteur Mauro Boselli et du dessinateur Alfonso Font. L’attaque de la ferme isolée, la lutte pour la vie et l’amour esquissé entre une veuve esseulée et un ranger blessé se débobinent avec un art consommé d’autant plus virtuose qu’il coule de source.
Attention au loup ! (3/5)
Tex Willer piste un détrousseur de banque aux abois. Alors qu’il l’accule au bord d’un précipice, un ours attaque le ranger. Luttant à mort avec l’ours en furie, Tex est mis en joue par le bandit mais un loup surgit et change le cours de l’histoire.
Antonio Serra a imaginé une histoire sans parole. Patrizia Mandanici donne à voir l’inaudible et les liens invisibles entre l’homme et l’animal. Son dessin soigné manque toutefois de délié et de vivacité.
Un traquenard pour Kit (3/5)
Dans la ville de Cottonwood, en Arizona, Kit Willer arrive seul et voit un homme se faire rosser par trois malfrats. Il aide la victime en retirant un morceau de verre planté dans son dos. Rolf Kreuzer, son frère Kiefer et le troisième sbire Kurt Schneider semblent se désintéresser de la scène pour mieux piéger le fils de Tex Willer. Prisonnier, Kit va devoir affronter toute la bande s’il ne veut pas être écorché vif.
Le graphisme de Raffaele Della Monica est lisible mais manque de souplesse. L’histoire assez linéaire ne manque pas d’allant avec la mise à mal des sinistres bandits.
La voix du tueur (3/5)
Dans le désert du Nouveau-Mexique, Tex Willer découvre une diligence dévalisée et ses passagers assassinés hormis une jeune femme, Ann Brinkley, laissée pour morte. Ann, aveugle, ne pourrait identifier les meurtriers que par la voix. Tex l’accompagne jusqu’à la bourgade de Sutton Town. Les méchants ont beau se parer d’habits trompeurs, ils peuvent à tout moment se trahir par leurs voix.
Le récit de Fabrizio Accatino est bien troussé avec une rapine meurtrière, des malfrats non identifiables autrement que par leurs intonations par une rescapée aveugle. Tex Willer doit faire le ménage avec discernement parce que les deux compères qu’il expédie ad patres n’ont rien à voir avec l’attaque de la diligence. Il lui faudra chercher ailleurs et obtenir des preuves avant d’agir. Le dessin de Giorgio Trevisan est plus proche du crayonné brouillon que du dessin structuré.
Le dernier des Mimbres (5/5)
A l’agence indienne du camp apache tenue par Clum, cinq guerriers Mimbres menés par Maska viennent demander de la nourriture et des munitions mais Clum refuse d’armer des Indiens. Maska, furieux déclenche le feu sur Clum et ses aides qui ripostent. Dépêchés sur les lieux, les rangers Tex Willer et Kit Carson se lancent sur la piste de Maska, le dernier des Mimbres.
Superbe histoire élégiaque imaginée et dessinée par Majo (Mario Rossi) d’un trait sûr et fort. Déjà somptueux dans le Tex Spécial « Les rangers de Finnegan » (2018), son trait expressif se trouve encore magnifié par la mise en couleur. Avec Font en ouverture et Majo en clôture, l’acquisition du dernier Tex Color se justifie totalement.
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