4 livres correspondent à cette oeuvre.
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Mots-clés associés à cette oeuvre :
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[Code McCallum. 4, Jungles | Fred Duval ; Didier Cassegrain] |
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Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1992 Localisation: Nîmes
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Posté: Mer 14 Déc 2022 18:39
Sujet du message: [Code McCallum. 4, Jungles | Fred Duval ; Didier Cassegrain]
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La danse des tarentules.
Missionnée par le cabinet d’assurances Duworld, Carmen McCallum est endormie dans un sarcophage transparent. Elle est entourée de cyborgs prêts à empêcher le beau et chevaleresque Maxime de Mérimée, son boss, de la soustraire de la tour de béton posée dans la jungle. Comme dans tout conte qui respecte les règles et les principes, l’horreur est de la partie. Un Indiana Jones du futur n’aurait pas renié l’attaque des tarentules couplée à celle des androïdes. Les missions risquées et les péripéties afférentes n’ont pas occulté le désir de vengeance de la belle mercenaire désireuse de connaître l’identité du Spectre, responsable de la mort de son amoureux.
La minisérie imaginée par Fred Duval repose sur une histoire qui forge a posteriori la trajectoire d’un personnage emblématique d’une aventure déclinée en 18 tomes et 6 cycles. Le scénariste éclaire des pans de l’histoire personnelle et de la psychologie de l’héroïne. Un univers cohérent se met en place et l’extrapolation faite par l’auteur est plausible. Didier Cassegrain est un excellent dessinateur mais sa mise en couleur gomme la précision et l’élégance de son trait.
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[Code McCallum. 3, Exil | Fred Duval ; Didier Cassegrain] |
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Auteur |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1992 Localisation: Nîmes
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Posté: Sam 26 Nov 2022 18:45
Sujet du message: [Code McCallum. 3, Exil | Fred Duval ; Didier Cassegrain]
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Déjà la mercenaire perçait sous l’activiste.
Carmen comate depuis trois ans dans une cuve amniotique sous l’œil inquisiteur et envieux de l’ex Première ministre britannique déçue et déchue. Interroger Carmen McCallum est une priorité mais le réveil tarde et l’heure tourne. Il suffit pourtant d’un rien pour que la bombe se dégoupille toute seule, de l’écho d’une chanson de Led Zeppelin par exemple. Revenue à elle, Carmen reprend les rênes de son existence malgré le carcan politico-scientifique qui l’immobilise. Elle a la hargne vissée au corps et veut retrouver l’assassin de son amoureux rocker. Elle sait que le Spectre a été mandaté par la Famille irlandaise pour l’éliminer mais elle ignore qui se cache derrière le masque. Ses soupçons vont la porter sur ses proches tour à tour mais la vérité est peut-être si criante qu’elle reste hors de portée.
Le tome 3 est la clé de voûte de la minisérie « Code McCallum ». L’héroïne auparavant ballotée entre activisme terroriste et imprésario de groupe rock se mue en tueuse froide et déterminée, future mercenaire implacable. Hormis l’échappée outrancière des griffes policières, tout de même superbement cadrée et rythmée, la lente remontée vers la vérité, la reconstitution de l’équipe d’activistes terroristes à l’époque de l’IRA Renaissante, le traçage du Spectre constituent une belle réussite. Le beau graphisme de Didier Cassegrain devient enfin visible sous une mise en couleur mieux maîtrisée. Les jalons sont posés et le préquelle donne envie de découvrir la série princeps.
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[Code McCallum. 2, Spectre | Fred Duval ; Didier Cassegrain] |
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Auteur |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1992 Localisation: Nîmes
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Posté: Mar 22 Nov 2022 14:34
Sujet du message: [Code McCallum. 2, Spectre | Fred Duval ; Didier Cassegrain]
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Speed et vide létal.
Les Bardenas, au nord-est de l’Espagne, offre ses espaces semi-désertiques aux activités illégales du crime organisé, entre archaïsme et futurisme, le toréador sous acide mettant à mort un taureau non génétiquement modifié. Carmen McCallum est devenue imprésario d’un groupe rock qui se produit dans l’arène clandestine. Les spectacles pulsent, les drogues circulent et la défonce programmée fait rage. Après son coup d’éclat ouvertement revendiqué, Carmen a le Spectre au train. Le tueur à gages est envoyé par la « famille » de l’IRA, puissante mafia irlandaise. La jeune femme est aussi dans le collimateur du Premier ministre britannique qui a dépêché sur place un agent spécial, Darren Cook. La prise en tenaille se resserre. Quand Carmen McCallum va comprendre qu’elle est en visée et que les morts collatérales sont douloureuses et amères, elle va s’armer de courage et de pilules, de flingues et de grenades mais dans son orgie de mort, elle est en mesure de se tromper de cible.
En dévoilant des moments traumatisants du passé de Carmen McCallum, le scénariste étoffe son personnage mais ne le rend pas pour autant sympathique. John McCallum, son père, impliqué dans l’IRA, inquiet pour sa fille, semble plus humain, tiraillé entre son amour paternel et le sens du devoir. Le dessinateur et coloriste réussit ses mises en page et son trait précis titille les faciès au bord de la caricature. Sa mise en couleur demeure toujours le point faible, les textures lissées informatiquement ne comblant jamais le vide des décors. Néanmoins, le rythme enlevé et le contrat machiavélique posé sur l’héroïne suscitent l’intérêt d’une lecture récréative.
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[Code McCallum. 1, Londres | Fred Duval ; Didier Cassegrain] |
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Auteur |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1992 Localisation: Nîmes
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Posté: Lun 21 Nov 2022 11:38
Sujet du message: [Code McCallum. 1, Londres | Fred Duval ; Didier Cassegrain]
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Carmen toute crue.
Azay a bien failli tirer le rideau après des années d’abandon mais le château Renaissance a repris du lustre après une rénovation à l’identique faite par la mafia. Il sert de cadre en 2047 à une réception mondaine pendant laquelle Carmen McCallum, invitée au bras de son époux, le prince Maxime de Mérimée, va faire le ménage dans sa vie. Après ce prologue énigmatique, l’histoire fait un bond en arrière et revient en 2040, à Londres. Carmen fait partie d’un quatuor d’ultras de l’IRA qui refuse de déposer les armes alors qu’un accord de paix doit être signé avec le gouvernement britannique et les représentants des grandes firmes. Après son coup d’éclat et d’esbroufe, Carmen est ciblée par la « famille », un groupement mystérieux de potentats. Le Spectre a pour mission d’éliminer la jeune femme qui s’est retirée du combat politique et vit ses passions en Espagne mais il est impossible d’échapper à son destin.
Préquel à la série « Carmen McCallum », « Code McCallum » a été conçu en 5 tomes. Mêlant habilement politique et action, amour et filiation, histoire et dystopie, le premier volume est accrocheur. L’intrigue est posée d’entrée et la chasse à la femme est assez prenante. Bien qu’il soit difficile d’éprouver une franche sympathie pour une jeune femme qui dessoude sans ciller au passage des innocents, on peut se laisser séduire par son flair, son intelligence, son énergie à combattre sans répit. Il est dommage que le dessin élégant et précis de Didier Cassegrain soit noyé sous une mise en couleur qui lisse et aseptise l’ensemble.
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