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2 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 2 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre :
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[Tarzan seigneur de la jungle. T. 2, Au centre de la Ter...] |
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Auteur |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1992 Localisation: Nîmes
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Posté: Mer 26 Jan 2022 12:02
Sujet du message: [Tarzan seigneur de la jungle. T. 2, Au centre de la Ter...]
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OPA sur Opar.
Escaladant des parois abruptes avec des guerriers Waziri, Tarzan découvre l’antique Opar coupée du monde. Il espère faire main basse sur l’or de la cité mais les ruines bruissent de pièges. Surpris et commotionné, Tarzan tombe aux mains des habitants d’Opar qui meurent d’envie de le sacrifier sur l’autel du temple. Huit mois auparavant, Tarzan traversait l’Atlantique et rejoignait Paris pour y découvrir l’étude dans les bibliothèques publiques et le vice dans les bas-fonds de la capitale. En retrouvant son ami Paul d’Arnot, Tarzan prend connaissance de l’expédition américaine menée par les professeurs Samuel Philander et Archimedes Quincy Porter à destination du pôle Nord afin de découvrir l’accès menant au centre de la Terre. Jane Porter accompagne son père. Toutefois, Tarzan se détourne de l’offre d’accompagner la mission scientifique, refusant de s’imposer à Jane, croyant incompatible sa vie sauvage dans la jungle avec une existence cosy et citadine. Il regagne son royaume pour se retrouver ligoté, à deux doigts d’être anéanti dans Opar. Parallèlement, l’expédition scientifique a découvert le monde de Pellucidar mais elle a payé un lourd tribut car ses membres sont emprisonnés quelque part au centre de la Terre où s’agite une faune préhistorique gigantesque et où guerroient de multiples espèces humanoïdes inconnues.
Tombée dans le domaine public, l’œuvre majeure d’Edgar Rice Burroughs (1875-1950), « Tarzan », peut être reprise par de nouveaux créateurs sans subir la mainmise des ayants-droit. Le scénariste Christophe Bec s’est saisi du mythe pour le replonger dans le bain de jouvence des écrits originels. En remontant à la source, il dépoussière un bellâtre gominé et restitue une brute hirsute caparaçonnée d’une éthique d’airain. Tarzan baigne dans son jus d’époque, retrouve ses réflexes de grand fauve et ses appétits charnels. La majeure partie de l’album est dessinée par Stephano Raffaele qui réalise un beau travail graphique, sombre et dense. La silhouette massive de Tarzan rappelle celle de Conan le barbare que Raffaele a aussi illustré. Les femmes aux formes épanouies et généreuses qu’elles soient prêtresses d’Opar telle Ela, Wasiri d’Afrique ou guerrière de Pellucidar ne dépareilleraient pas dans l’univers du Cimmérien. Même si la partition de Roberto Pascual De La Torre apparaît moins forte, elle assure la continuité de l’histoire et clôt l’album sans accroc malgré l’attaque d’un crocodile géant. Dans la continuité du précédent volume, l’adaptation de Tarzan est une réussite formelle et narrative qui donne un coup de jeune à une vieille histoire sans la dénaturer.
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[Tarzan seigneur de la jungle. T. 1, Origines | Christop...] |
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Auteur |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1992 Localisation: Nîmes
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Posté: Jeu 06 Mai 2021 14:45
Sujet du message: [Tarzan seigneur de la jungle. T. 1, Origines | Christop...]
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Dum-Dum.
En narrant la naissance de Tarzan par un retour à l’œuvre originelle d’Edgar Rice Burroughs, « Tarzan of the Apes » (1912), le scénariste Christophe Bec et le dessinateur serbe Stevan Subic alimentent de fagots ardents le mythe flamboyant de l’homme-singe.
Echoués sur les côtes inhospitalières de l’Afrique équatoriale, John et Alice Greystoke sont anéantis par la jungle et les grands fauves. Leur nourrisson est sauvé in extremis par Kala, une femelle anthropoïde de la vindicte du grand mâle du clan. Sujet aux brimades et aux rejets, l’enfant grandit parmi les grands singes en développant ruse, agilité et force. La découverte de la cabane délabrée de ses parents ouvre des horizons au jeune homme avec l’acquisition d’un poignard et l’apprentissage de l’écriture. Concomitamment à l’arrivée d’une tribu anthropophage, une mission scientifique américaine accoste dans les parages. Jane Porter accompagne son père à la recherche du chaînon manquant entre l’homme et le singe, le grand anthropoïde.
Dubitatif face à une énième interprétation du mythe de Tarzan, le lecteur se laisse ravir par l’adaptation réussie de Bec et Subic. La succession de planches muettes mais éloquentes ouvrant le bal sauvage est inspirée. La dynamique des cadrages serrés, la profondeur des couleurs sourdes, le graphisme chargé d’aplats noirs rendent la jungle animale, touffue, vibrante. Alors que le roman originel enchevêtre les intrigues et multiplie les rebondissements, Christophe Bec a remarquablement su le simplifier en conservant la force brute de l’œuvre. Même les visages esquissés de Tarzan et Jane ne nuisent à la qualité de l’adaptation. Une belle sensualité se dégage de leur rencontre. Loin des versions édulcorées, ce Tarzan-Là retrouve la puissance implacable des origines.
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