J'ai eu du mal à "entrer" dans cette histoire car dès le début on nous présente plein de personnes et j'avais du mal à savoir qui est qui ou a retenir leurs liens de parenté ou d'amitié, le fait que leur nom et prénom soient en anglais ne m'a pas aidé non plus. Ensuite tout au long de la lecture il y a des références à des musiques, disques ou groupes de chanteurs que je ne connais absolument pas et là encore c'était pas toujours évident.
Mais malgré tout je suis allée au bout de ce roman qui m'a finalement plu, j'ai laissé de coté les "détails" cités ci dessus et je me suis contenté d'avancé dans leur vie à chacun. L'écriture est belle et il y a de l'humour. Bref un bon moment de lecture et découverte d'un auteur.

L'histoire en gros : on suit une bande de gamins dans leurs tribulations scolaires, amoureuses et leurs questionnements sur l'avenir, dans l'Angleterre des années 70.

Une bien bonne lecture, ma foi, un pavé de 500 pages que j'ai dévoré en 5 jours : c'est très bon signe.
L'écriture est simple, sans fioriture, avec un je ne sais quoi d'humour discret bien sympathique, pas un poil de misérabilisme ou d'effet de manche dans les moments où il y a un peu (ou beaucoup) d'émotion - ce qui est, d'après mon humble expérience, très rare, et donc très appréciable.
Les personnages sont du même jus, c'est-à-dire honnêtes, dans le sens où on y croit à ces personnages, avec leurs pensées, leurs envies, leurs peurs, leurs délires. Il n'y a guère que quelques méchants qui sont un peu exagérés dans leur rôle de méchant, mais ça en devient du coup presque drôle.
Ajoutons également une pointe d'histoire sociologique, économique et politique de l'époque, et vous obtenez un bien bon roman comme on les aime.

bref, j'ai adoré, et je résiste tant bien que mal à l'envie de lire dans la foulée la suite. mais ça voudrait dire que je n'aurais plus rien à lire dans ce genre après, alors j'attends encore un peu. :)

Livre grâce auquel j'ai découvert J Coe... Très bien écrit, histoire captivante et qui dresse un portrait social dur de l'Angleterre des années 1970.

Un livre que j'ai vraiment aimé. La vie d'une poignée d'ados dans l'Angleterre pré-thatchérienne. Jonathan Coe est un virtuose de la construction romanesque ; il n'y a pas "d'histoire" à proprement parler. Nous suivons le destin de Benjamin,Doug,Philip,Claire,Lois....au fil de chapitres qui racontent tous une histoire indépendante,le tout formant une "saga" très emblématique de l'Angleterre des années 70 :grèves,mouvements syndicaux,la musique omniprésente,les rivalités de classes,la montée du chomage et du rejet des étrangers....Le livre se termine en 79 juste avant l'éléction qui permit à M. Thatcher d'arriver au pouvoir; Coe a bien saisi l'air du temps et les prémisses ce ce qui sera le triomphe du libéralisme avancé ... (et l'on sait comment tout cela s'est terminé maintenant...).

j'ai eu du mal à rentrer dans ce roman.
chaque chapitre est écrit selon le point de vue d'un protagoniste différent avec un style qui lui est propre. ce qui m'a un peu désarçonné.
peu à peu je m'y suis fait. et malgré certaines références notamment musicales qui sont passées totalement à coté, j'ai pris plaisir à partager la vie de ces jeunes gens et les différentes épreuves qui forgeront à jamais leur personnalité et à retrouver l'angleterre de mon premier séjour linguistique.
le mélange des genres entre les scènes humoristiques (franchement drôles) en famille ou au lycée et des évènements plus tragiques m'ont peu à peu emporté et séduit au point que j'attends avec impatience de lire la deuxième partie.

Excellent auteur à recommander

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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Brétigny-sur-Orge - Date du lâcher : 14/10/2007

Au terme de votre lecture vous n'aurez qu'une envie, retrouver les héros de ce premier volet du dyptiqueconsacré à l'Angleterre des années 70.

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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Ste-Geneviève-des Bois - Date du lâcher : 13/10/2007

Sur les conseils d'un copain, j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque. malgré sa taille, il se lit très vite et très rapidement. Vu les éloges qui m'en avaient étées faites, j'ai été déçue. Mais j'ai bien aimé quand même, je ne l'ai juste pas trouvé aussi génial que la personne qui me l'avait recommandé.

C’est le ring de Darwinara (sur le BC) « Testament à l’anglaise » qui m’a branché sur Jonathan Coe. Il y aura un an en mai et voila ce que j’en disais :
« Commencé vendredi soir, terminé lundi vers 3h33 (je ne pouvais pas le lâcher)
C’est vraiment un roman qui va prendre place dans mes favoris. Excellente satire de la société contemporaine (anglaise ici, mais sûrement on retrouve les mêmes types ailleurs) sur tout les plans : politique, économique et social. C'est savoureux, drôle et bien vu. Le démantèlement des institutions va bon train avec l’appât du gain des membres de cette famille. La construction du roman est très bonne et malgré les méandres d’une enquête menée par un jeune écrivain dépressif, on ne se perd jamais.
J’ai bien envie de lire maintenant « Bienvenue au club » et d’autres titres aussi. Merci Darwinara »

Et bien il en a fallu du temps pour que je récupère et lise « Bienvenue au club », mais ça le valait bien : je n’ai pas été déçue

Bienvenue au club est d'abord le récit d'une Angleterre sous le régime des Conservateurs. Une l’Angleterre qui voit émerger La dame de fer , celle des Clash et du Punk, des grèves massives et des répressions musclées, et aussi du malaise politique lié à l’Irlande. Une Angleterre folle de musique rock, en quête de liberté, d'école buissonnière et d'affranchissements en tout genre, partagée entre les grèves et les attentats de l'Ira. Un vaste tableau donnant à voir, l’histoire de l’Angleterre de la fin des années soixante-dix et articulé autour du destin d’une bande de copains de Birmingham ( ville natale de l’auteur) qui lancent un journal, tombent amoureux, montent un orchestre de rock, se jalousent et se détestent, s'interrogent sur leurs aînés.
Une brillante peinture de mœurs.
J‘attends maintenant « Le cercle fermé »