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Les notes de lectures recherchées

2 livres correspondent à cette oeuvre.

Il y a actuellement 2 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).

Notation moyenne de ce livre : (2 livres correspondant à cette oeuvre ont été notés)

Mots-clés associés à cette oeuvre :

[La bataille. T. 2 | Michel Richaud ; Ivan Gil]
Auteur    Message
Franz



Sexe: Sexe: Masculin
Inscrit le: 01 Déc 2006
Messages: 1996
Localisation: Nîmes

Posté: Mar 03 Jan 2023 12:21
MessageSujet du message: [La bataille. T. 2 | Michel Richaud ; Ivan Gil]
Commentaires : 0 >>

Le vain d’Essling.
Dans la banlieue de Vienne, Essling aurait pu être un lieu de grasses sucreries et de danses tournoyantes mais la bataille napoléonienne de mai 1809 a fait valser autrement l’histoire au goût de fiel. La victoire à la Pyrrhus des Autrichiens et des Français, chacun tirant la couverture à soi, ne peut dissimuler les pertes humaines colossales (45 000 hommes perdus en deux jours de combats acharnés) et un statu quo ante bellum imposant la bataille de Wagram, deux mois plus tard, dans les mêmes parages avec à nouveau une hécatombe à la clé (34 000 soldats français tombés au champ d’horreur) et une victoire bien peu convaincante.
Le tome 2 de la trilogie consacrée à la bataille d’Essling, charnière dans l’épopée du Corse belliqueux, met les forces antagonistes en présence et en état de choc après les batailles rangées sanglantes. Très vite, la faille apparaît quant à la stratégie militaire française avec la construction d’un pont flottant sur le Danube, point central et névralgique de toute une logistique vitale. Les Autrichiens le savent et vont tenter de rompre le passage d’eau, cordon ombilical d’une armée peut-être possiblement défaite.
L’adaptation en bande dessinée est une réussite car malgré la rudesse et la complexité des combats, la multiplicité des protagonistes, la lecture s’avère limpide et prenante d’autant que l’issue est connue. On peut rager face aux sempiternelles menées bellicistes et aux pertes irrémédiables mais aussi admirer le faste et la fougue d’une jeunesse lancée à pleine allure dans une histoire qui la sublime. L’idylle de Stendhal vient atténuer le propos mortifère. Napoléon, Masséna, le colonel Lejeune haranguent, ferraillent ou galopent à bride abattue. L’histoire se fait, les hommes tombent, d’autres survivent et entretiennent la flamme.
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[La bataille. T. 1 | Michel Richaud ; Ivan Gil]
Auteur    Message
Franz



Sexe: Sexe: Masculin
Inscrit le: 01 Déc 2006
Messages: 1996
Localisation: Nîmes

Posté: Mer 22 Sep 2021 15:25
MessageSujet du message: [La bataille. T. 1 | Michel Richaud ; Ivan Gil]
Commentaires : 0 >>

Essling de tir.
Grand capitaine de l’armée française, le maréchal Masséna reçoit l’ordre de Bonaparte de faire construire un pont flottant de huit cents mètres sur le Danube afin que l’armée napoléonienne puisse franchir le fleuve et aller affronter les Autrichiens repliés sous le commandement de l’archiduc Charles-Louis. L’empereur veut remporter une victoire nette et rapide mais il faut agir vite car des renforts autrichiens peuvent compromettre l’issue de la bataille d’Essling.
Le romancier Patrick Rambaud a passé habilement la main au scénariste Michel Richaud qui s’accorde pleinement avec le dessinateur Ivan Gil. La bataille d’Essling (1809) est un massacre industriel avec 45 000 soldats perdus en deux jours de combats démentiels. Le 1er tome de la trilogie pose le contexte et le décor. Les exactions, les pillages et les combats encadrent la romance de Stendhal et de Mademoiselle Krauss. Bonaparte apparaît cassant, insensible, sûr de lui. Comment un seul individu, sans carrure physique, peut-il subordonner tant d’hommes à ses volontés mortifères ? Les auteurs ne font pas dans l’hagiographie. Les chefs ne sont pas caressés dans le sens du poil et les coups de sabre tranchent dans le vif. Ni le roman ni la bédé n’encensent la guerre, toujours sans panache, engluée dans la boue des turpitudes humaines.
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