9 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 3 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Notation moyenne de ce livre : (6 livres correspondant à cette oeuvre ont été notés)
Mots-clés associés à cette oeuvre : amour, rencontre, roman, separation
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onaris
Inscrit le: 28 Fév 2009 Messages: 1459 Localisation: Occitanie
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Posté: Sam 19 Juin 2021 5:59
Sujet du message:
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La longue confession, sous forme de monologue adressé au lecteur, d'un mari, cocu, cocufié, battu par sa femme, et qui va être dragué par une jeune et belle italienne qui, en quittant le restaurant, demande au serveur de lui remettre une carte sur laquelle est écrit "Ero dietro di te" avec son numéro de téléphone...
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[J'étais derrière toi | Nicolas Fargues] |
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Claudine
Sexe: Inscrit le: 15 Nov 2007 Messages: 361 Localisation: la rochelle
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Posté: Mar 26 Fév 2008 23:10
Sujet du message: [J'étais derrière toi | Nicolas Fargues]
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Je le trouve mal ecrit, dans le style mais aussi dans la facon d'avancer dans l'histoire. On dirait le brouillon de quelqu'un de ravage, avec tout ce que ca comporte de contradictions, de repetitions inutiles, de jugements a l'emporte-pieces. Ce livre ne m'apporte rien, je n'arrive pas a entrer dedans, je n'y crois pas
Petite parenthese plus sympathique de la p.98 a 168 lorsqu'il raconte sa relation avec Alice, qu'il vient de rencontrer et dont il est tombe amoureux.
Mais helas, le n'importe quoi revient au galop des que sa femme a surpris sa liaison. Elle lui fait renier tous ses sentiments. Il trahit son nouvel amour (soi disant si fort) sans aucune hesitation. Et finalement, comme dans tout "bon roman", tout est bien qui finit bien. La nana qu'il a trainee dans la boue pardonne. Il en a de la chance!
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[J'étais derrière toi | Nicolas Fargues] |
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Message |
bertrand-môgendre
Sexe: Inscrit le: 10 Mar 2007 Messages: 88 Localisation: ici et là
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Posté: Mer 04 Avr 2007 15:24
Sujet du message: [J'étais derrière toi | Nicolas Fargues]
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Mâle être, en quête d'amour,
Un homme perdu dans sa relation conjugale déséquilibrée, relève la tête peu à peu, fortifie sa confiance en lui avec l'amour complice d'Alice, son gros secret à ne pas partager.
Ecrit comme une confidence intime, Fargues utilise le lecteur comme un thérapeute, l'invitant dans le secret d'un confessionnal.
Le livre rend mal à l'aise l'homme que je suis, ne supportant pas qu'une tierce personne (homme ou femme), puisse utiliser la violence (verbale ou physique) pour se faire entendre. En cela les personnages sont formidablement bien dépeints, atteignant pour l'un (Alexandra, la désespérée) le paroxysme de l'abjecte, pour l'autre, le mari en manque de câlin maternel, la dépendance démesurée.
Le machiavélisme des situations tarabiscotées sont réduites à néant, dès lors que l'humain réagissant, fait bouillir ses tripes laissant libre court à son cœur amoureux.
Fargues utilise la citation de Nietzsche « tout ce qui ne tue pas rend fort », semble être l'image la plus appropriée pour résumer ce roman fleuve (dans le sens où tout coule, comme dit l'auteur).
L'histoire de se personnage qui se débat dans un univers oppressant, qui le rend, ni jaloux, ni mâle heureux, ni vivant, ni mort, donne à la lecture un besoin d'air pur, une nécessaire envie de souffle nouveau.
Une question demeure en suspend : qu'est ce qui peut bien pousser une femme (ou un homme) à agir en tyran de la sorte ? Ces gens ne méritent aucune pitié (évitant ainsi de rentrer dans leur jeu, dominant, dominé) mais assurément, une sérieuse analyse approfondit.
L'écriture de Fargues est simple, lâchée, agréable à lire. Nous restons accrochés aux récit du personnage qui a l'air de chuchoter son mal être.
Avant qu'il ne se réveille nous attendons son cri de délivrance, comme un bon coup de pied au derrière à la personne qui lui bouche la vie.
Les méchants sont mauvais, mais les pires sont les bons, tant qu'ils se taisent (bertrand-môgendre)
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