Logo Agora

 AccueilAccueil   Votre bibliothèqueVotre bibliothèque   Ajouter un livreAjouter un livre   FAQFAQ   RechercherRechercher   ForumsForums 
 MembresMembres   GroupesGroupes   ProfilProfil   Messages privésMessages privés   ConnexionConnexion 
Les notes de lectures recherchées

2 livres correspondent à cette oeuvre.

Il y a actuellement 2 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).

Notation moyenne de ce livre : (2 livres correspondant à cette oeuvre ont été notés)

Mots-clés associés à cette oeuvre :

[Wild West. T. 2, Wild Bill | Thierry Gloris ; Jacques L...]
Auteur    Message
Franz



Sexe: Sexe: Masculin
Inscrit le: 01 Déc 2006
Messages: 1992
Localisation: Nîmes

Posté: Jeu 04 Juil 2024 18:15
MessageSujet du message: [Wild West. T. 2, Wild Bill | Thierry Gloris ; Jacques L...]
Commentaires : 1 >>

Quand Beau-Cerf croise une Jolie-Calamité.
Cheveux ondulés aux épaules et bacchantes plongeantes, James Butler Hickok (1837-1876) dit Wild Bill n’a pas froid aux yeux, le gun en pogne. Chasseur de primes et justicier, Hickok fait le job tout en exécutant une promesse faite à une orpheline, retrouver et châtier les assassins de sa famille.
Martha Jane Cannary (1852-1903) dite Calamity Jane s’est faite enrôler dans l’armée américaine en masquant sa féminité mais les forts isolés en terres indiennes semblent dérisoires, posés sur la frontière et Jane, malmenée, va s’ouvrir à la vie.
Les trajectoires des deux légendes de l’Ouest sont destinées à se croiser de nouveau.
Un cran inférieur au premier opus du Wild West centré sur Calamity Jane, Wild Bill souffre d’une linéarité prévisible car convenue. Les scènes s’enchâssent sans temps mort mais il est quasi impossible d’approfondir les caractères des personnages et conséquemment de s’y attacher. Les auteurs dessinent des portraits hagiographiques qui brossent les héros dans le sens du poil. On peut douter de la véracité du propos tant, à cette époque, la moralité était à géométrie variable et la mortalité à tir tendu. Hickok meurt assassiné d’une balle dans la nuque à l’âge de 39 ans et Jane finit misérable, aveugle et poivrote à 51 ans. Les dessins et les couleurs du dessinateur québécois Jacques Lamontagne ne manquent pas de panache même s’ils demeurent classiques et quelquefois maladroits dans les anatomies et le rendu des expressions. Reste que l’histoire se lit sans déplaisir et invite à s’intéresser aux deux tomes suivants dont l’ultime paraîtra en 2024.
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
[Wild West. T. 1, Calamity Jane | Thierry Gloris ; Jacqu...]
Auteur    Message
Franz



Sexe: Sexe: Masculin
Inscrit le: 01 Déc 2006
Messages: 1992
Localisation: Nîmes

Posté: Mer 29 Jan 2020 15:12
MessageSujet du message: [Wild West. T. 1, Calamity Jane | Thierry Gloris ; Jacqu...]
Commentaires : 0 >>

Le show et l’effroi.
Le Red Fox, saloon à claques d’Omaha, bled du Nebraska et porte d’entrée de l’Ouest, est dirigé d’une main lourde et d’une ceinture cinglante par Hicks, tenancier sans état d’âme, secondé par Buck Calahan, bellâtre opportuniste ne croyant qu’en lui-même. Martha Cannary, seize ans, future Calamity Jane, y officie comme soubrette mais la vie est piégeuse et Martha, dans la fleur de sa jeunesse, excite les convoitises. Wild Bill Hickok, pistoléro aguerri et joueur de poker invétéré, débarque à Omaha à la recherche de meurtriers. Il croise Martha et lui conseille de reprendre son destin en main.
Thierry Gloris a conçu un diptyque pour mettre en lumière dans les bas-fonds de l’Ouest la vie mouvementée de Calamity Jane. Bien que l’histoire soit fluide et bien menée avec des personnages cohérents dans la veulerie et la lubricité, l’arrogance et le lucre, elle souffre à ne pas entremêler davantage le parcours d’Hickok à celui de Calamity Jane, à donner une véritable intrigue au récit. Le lecteur assiste à la métamorphose d’une femme en route vers sa légende. Ce n’est déjà pas si mal et le second volet pourrait donner de l’ampleur au phénomène. Les dessins et la mise en couleur du dessinateur québécois Jacques Lamontagne sont toujours remarquables. Le quasi huis-clos du saloon est magistralement rendu par le traitement des couleurs sombres et l’utilisation des lumières émanant des lampes à huile.
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
 
Powered by phpBB v2 © 2001, 2005 phpBB Group ¦ Theme : Creamy White ¦ Traduction : phpBB-fr.com (modifiée) ¦ Logo : Estelle Favre