Conclusion du cycle, ce quatrième album termine un peu trop facilement l’aventure. Peu de surprises et peu d’action, on pourrait résumer ce final par tout est bien qui finit bien. Sans être désagréable à lire, cette aventure était en définitive assez moyenne. Le point fort étant Jane, la jeune héroïne au caractère bien trempé Typique des histoires de Leo. Les dessins ne sont pas les plus beaux que je connaisse. J’avais préféré les dessins d’Icar dans Terres Lointaines mais on retrouve son style original.
L’histoire continue sur sa lancé en gardant comme il convient un peu de mystère. Sans être exceptionnelle, l’intrigue est suffisamment intéressante pour ne pas ennuyer. Le point fort d’Ultime Frontière vient surtout de Jane et John qui sont très attachants et plutôt doués pour les missions dangereuses. Une petite série sympathique joliment dessinée.
L’histoire se développe habilement, les personnages prennent de la profondeur et le village d’Erechim n’a pas encore livré tous ses secrets. On retrouve bien évidemment toutes les habitudes de Leo. Une héroïne forte qui fait face à un puissant sans scrupules, un monde sauvage où l’homme tente de s’implanter et une bonne dose de mystère. Pour l’instant, c’est du tout bon.
L’action se déroule sur Tau Ceti 5, une planète récemment colonisée par l’homme – un grand classique de Leo – Jane et son frère John viennent de dégoter un contrat de maintien de l’ordre dans la petite bourgade d’Erechim aux confins du monde connu mais le maire ne les prend pas au sérieux. La belle a l’air bien fragile et John, paraplégique, se déplace grâce à un engin motorisé. Pas vraiment le profil de deux justiciers. De plus, les problèmes ne manquent pas ! Monstres violents, Bandits alcoolisés, cette aventure est un véritable western futuriste. C’est d’ailleurs ce côté qui m’a attiré. C’est aussi très bien dessiné par Icar qui a un coup de crayon très original. Bon début.