[La Cité des Jarres | Arnaldur Indridason, Eric Boury (Traducteur)]
Sans trop de détours, on entre directement dans le centre de la scène qui sera le point de départ de l'enquête pour découvrir l’assassin d'un vieil homme dans son habitation.
Dès le début, se dessine l'intéressante personnalité du commissaire qui enquête sur le délit : un investigateur dur, aux manières expéditives, apparemment peu sensible mais il témoignera, au fur et à mesure que le mystère se densifie, d’une humanité non sans valeur.
À être sincère, je suis resté perplexe qu’Erlendur, ayant trouvé dans la maison de la victime une photo d'un enfant que l’on découvrira mort trente ans passé, décide d'orienter les enquêtes sur des faits arrivés dans les années 60.
Peut-être que ceci constitue l'unique point faible du roman : il est assez incroyable de disposer d’un sens intuitif tel qu’il suit une piste qui, apparemment, n’a rien à voir avec l’homicide mais qui le placera sur la bonne voie.
Pour le reste, la trame est excellemment structurée, les personnages très bien esquissés dans leur comportement d’où transparaît une analyse psychologique crédible de la part de l'auteur.
Bonne prose, bon suspense … bref, bon thriller.
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