Mais que ce livre est ch**** !!!!
Les mémoires de Chateaubriand, racontées avec _moult_ détails par l'auteur, passeraient encore s'il pouvait s'empêcher pendant plus d'une page et demie de partir dans des disgressions sans queue ni tête. Sans exagérer, ses disgressions sont du style : "d'ailleurs mon père employait souvent le mot 'disgression' quand il discutait avec le marquis de Bidule, dont la mère était la comtesse de Truc. La soeur de cette comtesse a eu trois fils, le premier est mort pendant la révolution, le deuxième s'est marié avec la fille du duc de Machin et a eu une carrière diplomatique époustouflante à Berlin, et c'est le troisième fils de la comtesse que j'ai aperçu il y a trois jours à Paris." (sauf qu'elles sont beaucoup plus longues)
Ce livre a un intérêt historique évident, Chateaubriand étant un noble ayant connu la révolution, puis l'empire, puis le retour de la monarchie, mais je suis incapable de me résoudre à lire ce pavé dont les neuf dixième sont ennuyeux à mourir. Après avoir persévéré pendant un nombre de pages non négligeables, j'ai donc abandonné, en étant encore bien loin de la fin. Je lirai la version résumée pour la bibliothèque rose, si elle existe.
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