Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce roman ne peut pas laisser indifférent !!
Les scènes d’une violence inouïe sont trop nombreuses à mon goût, j’ai vraiment eu du mal à supporte certains passages. Cependant, ces événements font partie du contexte et contribuent à l’immersion du lecteur dans le quotidien médiéval.
Si l’on parvient à dépasser ce qui pour moi constitue, non pas un défaut du récit puisqu’il en est constitutif, mais simplement sa part d’ombre, on se passionne pour la vie de François. Le rythme ne faiblit jamais et j’ai été emportée jusqu’à la dernière page.
Je n’ai pas pour autant ressenti de l’empathie pour François ; son envie de toujours repousser les limites, toujours plus loin, toujours plus criminellement, m’a plusieurs fois donné envie de lui botter les fesses et de le secouer pour qu’il arrête ses conneries…
Ce qui m’a plu, c’est de lire ce récit comme s’il s’agissait réellement de l’autobiographie de Villon. C’est un personnage qui m’a toujours fascinée, bien que je ne sache quasiment rien de lui. Pour moi, c’est l’incarnation de l’artiste, qui vit avec d’autres règles et d’autres buts que le commun des mortels. Je suis donc d’accord avec la dernière phrase de la 4e de couverture : il choisit l’absolue liberté. Je ne sais pas si c’est vraiment le premier qui a ouvert la voie, mais je regarde avec une sorte d’étonnement captivé ces hommes et ces femmes qui donnent vie à leur mode de pensée, qui vivent à contre-courant, cohérents avec eux-mêmes et contre tous les autres.
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