Un jardinier d'une cinquantaine d'années rencontre un jeune femme, Làila, dont il devient très amoureux. C'est un rescapé de la junte argentine.
Ce roman est très court et très dense. Il est écrit à la 1° personne, très souvent au présent et sous forme de brefs paragraphes. Loin de lasser le lecteur cette manière d'écrire permet de savourer les multiples expériences vécues par les héros, et en particulier l'amour de la terre qui anime ce jardinier exceptionnel.
Voici un passage qui va charmer certains d'entre vous :
" Je lis des vieux livres parce que les pages tournées de nombreuses fois et marquées par les doigts ont plus de poids pour ls yeux, parce que chaque exemplaire d'un livre peut appartenir à plusieurs vies. Les livres devraient rester sans surveillance dans les endroits publics pour se déplacer avec les passants qui les emporteraient un moment avec eux, puis ils devraient mourir comme eux, usés par les malheurs, contaminés, noyés en tombant d'un pont avec les suicidés, fourrés dans un poêle l'hiver, déchirés par les enfants pour en faire des petits bateaux, bref ils devraient mourir n'importe comment sauf d'ennui et de propriété privée, condamnés à vie à l'étagère."
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