Dans ces trois nouvelles, l'auteur nous parle avec beaucoup de pudeur d'enfants exposés à des souffrances d'adultes, à la violence, au silence, et qui tentent de comprendre et de réagir comme ils le peuvent, sans explications ni réponses. Je suis frappée par leur solitude... il est vrai que c'est un thème cher à Colum McCann, qu'on retrouve par exemple dans Danseur ou Les Saisons de la Nuit.
Cette façon d'aborder le conflit irlandais par le biais de ses "dommages colatéraux" est sans doute la meilleure dénonciation de la violence.
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