Euclion est père d'une jeune fille que Lyconide, lors de la fête de Cérès, "sous l'effet de la boisson et de l'amour", comme il le dit, a déshonorée. Il a l'intention de réparer ses torts mais son oncle, Mégadore, libéral vieux garçon, le devance (ce n'est pas qu'il coure très vite, mais Lyconide a quand même mis neuf mois à mûrir son projet !). Ce n'est malgré tout pas une mince affaire : Euclion, sous une apparence de misère sordide, cache un trésor immense dans une marmite, et la demande en mariage du riche Mégadore lui fait craindre que son secret ne soit connu...
Une pièce amusante, dont la traduction parvient à conserver un comique accessible aux contemporains. Dommage que la fin de la pièce soit manquante. L'Avare de Molière, sur le même canevas, et conservant les meilleures scènes, soigne grâce à sa longueur davantage la personnalité d'Harpagon.
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