Un premier roman français empli de délicatesse,de mots justes sans fioritures.
Pourtant le sujet était difficile,comment peut-on encore écrire sur les rescapés des Camps de la mort sans produire un livre de plus,inutile et sans talent?
Alice Dekker parvient à nous faire ressentir le quotidien de ces femmes soudain transportées de l'horreur vers une nature resplendissante. L'un des médecins de la Maison de santé tient un journal,ainsi nous entrons dans une intimité où l'espoir de "guérison" alterne avec des moments de profonde détresse pour tous les occupants de ce centre.
La renaissance viendra pour certaines.

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