La mère et les deux enfants attendent le retour du père. Le silence est pesant. Très vite le retard du père tourne au malaise. La narratrice (la fille) en profite pour nous dépeindre la relation que chacun entretient avec cet homme absent, cette figure paternel largement dictatorial, ce rôle du mari plus qu'imparfait, débordant plus d'une fois dans le mépris total. Mais tout cela est emprunt d'un humour très acerbe, les phrases piquent là où ça fait mal.
Le style d'écriture passe sans indication de la narration intérieure à la retranscription de dialogues ; le rythme est rapide, tout s'emmêle et surtout tout converge vers une même chose : la démolition du père.
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