Je suis assez mitigée à propos de ce roman.
Shan Sa nous convie au voyage dans le temps, dans l'espace et dans l'imaginaire aux côtés d'un des plus illustres guerriers de notre temps, Alexandre le conquérant, le bien nommé, avec sans conteste une belle plume lyrique et poétique.
A travers l'histoire d'amour entre Alexandre et Alestria, Shan Sa nous parle surtout de la rencontre de deux mondes opposés : l'occident et l'orient, la nature et la culture, la liberté de la vie nomade et la soif de conquêtes.
Malheureusement, cette plume lyrique tend à devenir, au bout de 300 pages, un brin ampoulée.
Extrait :
« Un soir, en rêve, je la vis, ma reine. Elle habitait dans un temple bâti au sommet d'un rocher. Habillée de rouge feu, elle se tenait au premier rang d'un groupe de jeunes filles vêtues de blanc. Elle portait autour de son cou un collier en or de Byzance et des perles vermillon venues d'une terre riche et inconnue.
[...]Quand je me réveillai, mon émerveillement se changea en doute. Platon enseignait que chaque homme fait partie d'une entité céleste qui se brise en deux au cours de sa chute, et qu'il est condamné à chercher son autre moitié sur terre, ainsi commence la quête de l'amour.
Sans aucun doute, cette princesse était à moi comme j'étais à elle. Où se trouvait ce rocher ? Savait-elle que j'existais, que je l'avais vue, que je l'aimais déjà avant même de la connaître ? M'attendait-elle ? M'avait-elle vu ? Avait-elle rêvé de moi ? Ferait-elle l'erreur de s'unir à une autre âme ? »
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