C'est l’histoire de Binh, un jeune homme vietnamien qui exerce depuis cinq ans son métier de cuisinier au 27 rue de Fleurus, chez Gertrude Stein et sa compagne Alice Toklas. Il a fuit son pays et après avoir accosté à Marseille, c’est à paris et chez les Stein qu’il a trouvé refuge.
Miss Toklas a des idées très arrêtées sur l’art culinaire. Elle s’applique à donner des leçons à Bihn sur la bonne façon de cuisiner. Binh, lui, ne dit rien ; il a appris le métier dans les cuisines du gouverneur de Saïgon et il manie son art avec une grande subtilité. Il ne dit rien et il observe ces deux femmes vraiment pas ordinaires.
C’est un roman d’une grande subtilité ou les trois principaux personnages, hors du commun, croisent des lieux et des gens, remontent leurs souvenirs, surtout Binh d’ailleurs.
Binh est vraiment très attachant et très attendrissant quand il nous parle de sa mère, quand il évoque sa liaison avec « L’homme des doux dimanches ».
J’ai beaucoup aimé ce roman.
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