Petit résumé de ma part pour cet ouvrage évidemment pertinent mais construit, critique, et bien renseigné. Je passe le chapitre hallucinant considérant les superrichesses que des individus sont susceptibles de gagner en une fois. Juste un chiffre: 400 millions de dollars pour quitter une entreprise, ce que gagnerait un smicard qui vivrait depuis un temps antérieur au règne de Toutankhamon. Kempf éxplique que pauvreté des populations et crise écologiques sont indissociables, elles s'aggravent même corrélativement. Les pays occidentaux pillent et gachent les ressources, alors que les pays pauvres en réclament à juste titre un peu plus. Autre chose: les classes dirigeantes, engoncée dans l'idéologie capitaliste défoncée à la croissance et la consommation ne fait que s'autocélébrer encore et encore dans le faste: la conséquence :accroitre toujours la richesse,en priorité des plus riches (elle augmentent plus pour les riches que pour les classes moyennes, l'écart ne diminuant jamais) et la gaspille sans trêve. Il faut abandonner la croissance matérielle, qui tue toujours plus la biosphère, pour une décroissance matérielle. Les plus riches qui détiennent 80% (!!!) de la richesse mondiale , alors que cette classe ne recouvre ainsi dire que 20% doivent réduire leur consommation. C'est à dire vous et moi, par sacrifice pour le bien de tous. Mais ces efforts doivent aussi être IMPOSES au classe dirigeantes aux super-riches qui eux engrangent autant de richesse que la dette extérieure des pays pauvre cumule. Ils faut leur apprendre des leçons d'équité, de partage, d'égalité. Je ne sui pas patron d'Elf, quand bien même je le serai je ne mérite pas un salaire annuel qui se chiffre en dizaine de millions. Kempf finit son essai avec une intéressante analyse qu'il serait nécessaire de pousser un peu plus en avant: "On ne peut exclure de la part de l'oligarchie un désir inconscient de la catastrophe, la recherche d'une apothéose de la consommation qui serait la consommation de la planète Terre elle-même, par l'épuisement, des ressources vitales, le chaos ou l'anéantissement nucléaire". Barjavel écrivit dans une de ses magnifiques lettres qu'il s'agissait peut-être de ce fameux désir inconscient de l'homme fort, supérieur, du plus apte à survivre de réguler l'espèce. Cette espèce à la démographie galopante qu'est l'homme. Serait-ce au fond ce mécanisme qui c'est enclenché en occident?
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