Sur le rude plateau provençal de Grémone, quelques hommes peinent tristement sur leurs terres, chacun de leur côté. Ils comprendront le message de joie et d'espérance que leur apporte le sage Bobi, vagabond au coeur généreux, et malgré les difficultés de l'existence, la joie renaîtra sur le plateau.
Voilà un récit de vie de toute beauté, c’est un hymne à la nature, au goût des choses simples, au vrai.
Je trouve ça magnifique, et c’est pour ça que mon cœur de lectrice se frustre à l’idée de ne pas avoir su lire ce livre et l’aimer simplement. Je suis consciente de la beauté du texte et des idées, je suis touchée, mais je n’y arrive pas. J’ai lu deux cents pages avec une certaine peine.
Il m’arrive de temps en temps d’abandonner des livres. Il y a quelques jours, par exemple, j’ai abandonné « l’empire du silence » de Jacques Lanzmann sans scrupule, tant ce livre accumulait tous les clichés possibles et imaginables au vu de sa trame.
Avec « que ma joie demeure », en revanche, j’abandonne parce que c’est plus fort que moi et je le regrette. J’espère que ça ne vous découragera pas d’essayer ce si beau roman, ne serait-ce que pour son titre ! A-t-on jamais vu plus beau titre ?
Je ne m’avoue pas vaincue et lirai « le hussard sur le toit » qui est dans ma PAL.
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