L’histoire que raconte ce livre est vraie. Il y a bien eu pendant des années à Zurich une riche antiquaire qui faisait commerce de meubles et de tableaux volés (ou reçu) par elle à des familles juives en Allemagne au début de la guerre. L'héroïne c'est Lucia Muller-Rossi pour les besoins du livre.
Une moitié du livre se passe à Berlin, pendant la guerre, et c’est essentiellement à travers le regard d'un petit garçon Nicholas, fils de Lucia, que nous comprenons peu à peu les trafics auxquels se livre sa mère . Près de cinquante ans plus tard, quand la vérité éclatera, il ne le supportera pas. Savait-il ? Se doutait-il ? Il emportera son secret avec lui.
Sarah Freeman (celle par qui le scandale va arriver), une survivante qui passait par hasard devant son magasin reconnut dans la vitrine une petite table en marqueterie qui lui avait appartenu…
Que se passera-t-il quand elle et Lucia se trouveront face à face ?
J'ai bien aimé ce livre, car il nous fait passer par différents états d'âmes, tantôt pris de compassion pour ce fils quelque peu seul dans Berlin, tantôt pris dans la tourmente de la vie de Sarah dont le défaut est d'avoir eue une grand mère juive et de n'avoir pas réclamée lorsqu'elle fut tamponnée du J de la honte, tantôt pris de compassion pour Lucia qui ne cherche qu'à sauver sa peau et celle de son fils...
Pas facile a lire, j'ai eu de la peine à rentrer dans l'écriture de Michael Pye mais au final je me dis que j'ai eu raison de persévérer...
J'ai relâché ce livre à Monieux, Vaucluse, lors des vendredis du livres et très vite il a disparut........
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