Après avoir lu quelques critiques élogieuses, je me suis sentie coupable de ne pas avoir persévéré plus longtemps (150 pages) dans ce livre qui m'avait paru ennuyeux et que vous aviez qualifié de palpitant, et ce d'autant plus que j'avais adoré le "Maître des Illusions".
Donc je récupère le livre auprès de Docfrankus et replonge avec ardeur... une ardeur qui s'est vite émoussée, mais n'écoutant que mon courage, j'ai persévéré.
Ce fut une lente et interminable torture ; tous les défauts de la deuxième partie du "Maître des Illusions", sans ses qualités, y étaient : enfilade de petites scènes décousues, de petits tableaux "pris sur le vif" répétitifs sans convergence vers une intrigue qu'on soupçonne mais qu'on ne voit jamais. A la page 480, écoeurée jusqu'à la nausée entre la médiocrité des rednecks, dépeinte avec une jouissivité non communicative, et l'insipidité revêche de cette rigide petite WASP d'Harriet, je décide de lire en diagonale, à la recherche de l'action (on m'avait annoncé un thriller, quoi !). Puis sautant des pages, puis des pincées de pages, sans jamais parvenir à sortir de l'anecdote, de la petite touche, je file carrément aux dernières pages (800 ca) et là, je comprends sur quoi reposait le "mystère" : un élément, tellement dérisoire qu'il aurait été très bien dans une nouvelle de trente pages.
Je ne regrette donc pas du tout de m'être épargné une moitié de pavé illisible dans le contexte d'une lecture-plaisir.
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