Ca se dévore comme des haribo au sang humain, donc c'est bon sur le moment, mais quand même bien écoeurant, on se sent même coupable d'avoir encore une fois cèdé à la tentation.
Alors pour commencer, si on a lu quelques autres Chattam auparavant, on commence à connaître ses ficelles et deviner vaguement qui ne peut pas être le tueur, malgré les indices gros comme des maisons que le suspect présumé (pléonasme, non ?) a laisse partout.
Le truc "original" c'est que l'action passe dans une époque guerrière volontairement floue, (comme dans le précédent).
Outre les habituels récits de meurtres qui n'effrayent ni ne choquent plus, on retrouve l'habituel couple d'enquèteurs au passé trouble, qui s'évite pour mieux se raprocher, secondés par des personnages sans saveur.
La fin est un soporifique, le tueur et les enquêteurs nous font des discours psychologiques de 15 pages sur le Mal, son origine, etc... pour éviter d'expliquer le mobiles de l'assassin (je pense que Max en avait marre de son propre bouquin et ça tombe bien nous aussi :P).
Et puis bon entre nous, les écrivains qui scénarisent leurs romans à l'extrême (Grangé, Werber, Dan Brown pour ne citer qu'eux) pour privilégier l'action au détriment du style, ça commence à me faire braire.
Reste que le bô Maxime fait parfois preuve d'inventivité. Je me demande où il trouve toutes ces idées de tortures. Genre, saucissonner un pauvre bougre dans du ruban adhésif. L'étouffer en s'asseyant sur son sternum. Lui glisser un scorpion vivant dans la bouche, et clouer celle ci.
Allez, vite lu, vite oublié ! Parfait pour la plage...
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