4ème de couverture:
La pratique de la psychanalyse apprends que la question de l'homme se pose dans un contexte de souffrance. C'est que la dimension de l'imaginaire familial, social, politique, religieux n'est jamais adéquate à celle du réel que vise le désir de l'homme. Cet écart entre imaginaire et réel, l'expérience analytique ouvre à une altérité irréductible, ou le sujet aura à reconnaître la vérité de son identité
Je ne donne pas le 4ème de couv' en totalité, et j'essaye d'expliquer avec mes prores mots ce que j'ai tiré de ce livre complexe
Sans l'autre, nous ne pouvons savoir que nous existons comme être. Il faut des mots pour pouvoir dire nos désirs et nos fantasmes corporels, autrement nous nous perdons dans ces fantasmes qui deviennent la base même de notre existence. Seulement, les fantasmes prouvent que l'on existe que par rapport à soi, mais pas par rapport aux autres. D'ou nait alors l'envie d'en finir avec la vie qui devient inutile, non réfractée par le miroir de l'Autre. Nous nous engloutissons alors dans la déprime, le fantasmatique, ce que l'on n'est pas et dans ce que nous ne possédons pas. Notre parole écoutée par l'autre nous renvoie l'image de notre réalité. Celle que nous faison nôtre, celle de nos fantasmes, celle que nous voulons être et que nous croyons être doit être remis en question par l'Autre, même au prix de la souffrance de ne pas se reconnaître. Alors nous nous sentons vivre comme nous sommes.
Voila à peu près comment j'ai compris ce texte psychanaytique. Un livre court, intéressant mais extrêmement complexe. Pour ceux qui aiment connaître les méandres de l'homme, son inconscient et son but d'exister par la naissance et plus surement par sa mort.
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