Peter Aaron, écrivain quadragénaire, nous raconte comment et pourquoi son ami Benjamin Sachs est devenu le poseur de bombes qui plastique l'une après l'autre les multiples statues de la Liberté ornant les villes américaines.
Tout est très fluctuant dans ce livre.
D’abord, le rythme : les quelques premières pages ne me plaisaient pas, et puis dès que Benjamin Sachs entre en scène, j’ai commencé à bien accrocher. Toute la première partie est vraiment intéressante.
Puis vient un looong bout où ça se traîne, c’est longuet, on compte les pages… Jusqu’au chapitre où a lieu l’accident dans la campagne (je n’en dis pas plus pour éviter les spoilers) où l’intérêt revient de plus belle.
Ensuite, les personnages. Aucun n’est noir ou blanc, on se prend à s’attacher à eux, à les comprendre, et puis trois pages plus loin on est effaré par leur côté timbré ou dépressif.
Il y a un mal-être ambiant dans toute l’histoire. Les personnages se cherchent, ils sont quasiment tous torturés, comme l’Amérique…
Il n’y a pas beaucoup d’espoir, dans ce roman. Si tous ceux d’Auster sont comme ça, ça me fait un peu peur ! Cela dit, je l’ai trouvé très bien écrit.
Rien à voir, mais… C’est moi ou Paul Auster a un petit air de Jean Marais ?
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