[La fille qui marchait sur l'eau | Siddharth Dhanvant Shanghvi]
J'ai adoré lire ce roman, car je l'ai trouvé très riche en émotions. Quelques larmes ont même perlé au coin de mes yeux à la lecture de deux passages (quand Nandini raconte la naissance de son petit frère, et quand Vardhmaan avoue à Anuradha ce que Mohan lui avait dit à l'hôpital). Or j'aime que des romans m’émeuvent à ce point.
Par ailleurs le roman est complètement extravagant. Rien n'est crédible, tout est exagéré et exacerbé, que ce soit les personnages ou les événements. Autant cela me gêne quand le roman cherche à sembler réaliste, autant ici c'est complètement assumé. Créer de telles situations extrêmes m'a semblé être un bon moyen de provoquer des émotions; en tout cas ça a fonctionné pour moi.
Sans compter que j'ai un faible pour les sagas familiales, et que je suis sensible à la magie de Bollywood.
Par moments ce livre m'a un peu fait penser aux romans de Salman Rushdie - mais ce roman est moins complexe et plus kitsch que ceux du Grand Maître (ce qui n’est pas forcément un défaut, d’ailleurs). Je pense que si je n’avais pas cette comparaison avec Rushdie en tête, j'aurai probablement fait un coup de cœur de ce livre-ci...
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