[Nom de code : Martin. 2, Hoggar | Fred Duval ; Stéphane Créty]
Martin : Hoggar à toi !
Agent des Services extérieurs français, tueur Alpha sans existence officielle, Martin, de son nom de code, espère comprendre pourquoi il a été la cible d’une tentative d’assassinat à Constantine et quel en est le commanditaire alors qu’il opérait incognito. L’agent de liaison de la DGSE, Lea Novak, retrouve Martin à Paris. Ensemble, ils essaient de démêler l’imbroglio mafieux mais ils doivent s’enfuir car des tueurs les traquent.
Suite et conclusion du 1er tome intitulé « Constantine », « Hoggar » embraye impeccablement dans une histoire d’espionnage où taupes, politiciens corrompus, agents doubles, trafiquants, exécuteurs grenouillent méchamment, l’argumentaire aux lèvres et le gun au poing. Les codes du genre sont respectés et l’action scande un récit à double temporalité, l’une à Paris, l’autre dans le Hoggar algérien. Martin est un espion avisé, déterminé, lucide et létal. Homme caméléon, il sait se dissimuler et attendre son heure. Discret et intelligent, Martin subit, s’enfuit, attaque et défouraille. Méchant avec les bandits, Martin sait être charitable avec les nécessiteux. Cash et sincère, il se révèle être un personnage attachant une fois les artifices retirés. Si le scénario tient bien la route, le dessin de Stéphane Créty est remarquable (visages expressifs, paysages travaillés, cadrages vivants et mise en page inspirée). Même si des photographies semblent avoir été scannées, elles s’insèrent sans heurt dans l’histoire.
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