Les valises, de Juan Carlos Méndez Guédez nous raconte l’histoire de Donizetti, fonctionnaire dans une agence de presse gouvernementale vénézuélienne. Doni, c’est le type ordinaire. Il n’a rien d’un héros, n’est ni plus con ni plus intelligent qu’un autre, ni plus courageux ni plus couard que la moyenne. Doni, c’est aussi le salop ordinaire. Il n’a ni plus ni moins d’éthique que son voisin. Il n’a pas mauvais fond, mais il a deux familles à nourrir et une vie qu’il ne tient pas à perdre bêtement, ce qui est vite arrivé à Caracas. Alors, s’il doit faire comme s’il ne voyait pas ce qu’il voit, il fait comme si. Même si les images restent imprégnées dans son cerveau. Et si son employeur lui propose des tâches moins classiques dans une agence de presse que d’écrire des articles mais plus rémunératrices, il s’en acquitte de son mieux. Le mieux n’étant, la sagesse populaire nous l’enseigne, pas toujours le meilleur ami du bien. Jusqu’au jour où Donizetti veut briser sa trajectoire ordinaire. Un jour où les brimades, la médiocrité et la précarité sont de trop et qu’il décide de tenter quelque chose d’extraordinaire pour se venger, et pour s’en sortir surtout. Parce que de tout le livre, malgré quelques velléités, le personnage principal ne s’extirpe jamais tout à fait du bas du bas de la pyramide de Maslow: tenter de rester en vie.
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