Une femme est assassinée, son bébé enlevé, son mari suspecté. On suit l’équipe de flics qui enquête sur l’affaire, pressée par l’urgence s’ils veulent avoir une chance de retrouver le bébé vivant. Évidemment, ils n’ont pas de piste sérieuse ni d’indice et, quand ils pensent en avoir, ça ne veut pas dire qu’ils sont sur la bonne pente. Toute cette partie est très efficace, bien faite. Je me serai juste accommodé d’un peu moins de redondance dans les rappels de combien le monde et les humains peuvent être horribles et combien ce n’est pas facile pour un flic de ne voir toujours que la lie de la société sans perdre espoir en l’humain. Le personnage central est une femme flic dont la carapace froide et dure cache des fêlures profondes. Ce n’est pas bien original mais celle-ci n’est pas la pire du genre, loin de là. J’ai apprécié le fait qu’on n’apprenne jamais vraiment la nature des traumatismes de cette flic1 ). En parallèle, un ancien poulet, pas fait pour être poulet et reconverti en ours ariégeois, suit l’affaire qui ressemble beaucoup à celle qu’il a traitée 20 (ou 30, je ne sais plus) ans plus tôt et qui a signifié la fin de sa carrière poulardière.
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