[Tex. 676, Il ragazzo rapito | Tito Faraci, Gianluca Acciarino]
L’enfant volé.
Au sud du Colorado, le ranch de Fred Mitchell est attaqué par un groupe de cinq hommes à la solde d’un riche propriétaire terrien ayant des vues rapaces sur les terres avoisinantes. Parmi les sbires se trouve le peu loquace Ken Bowen, tireur d’élite vêtu de noir. Malgré la riposte désespérée des cow-boys, tous les occupants du ranch sont massacrés mais l’apparition du jeune fils de Fred Mitchell, sous le choc, renverse la donne. Contre toute attente, Bowen rectifie ses comparses afin de sauver le garçon, dernier héritier du ranch voué à une mort certaine. Mister Hall, le commanditaire des meurtres forme une nouvelle équipe lancée à la poursuite de Bowen et de Tim, l’enfant volé. Sillonnant les environs, Tex Willer et Kit Carson arrivent sur les lieux de la tuerie attirés par la pétarade, juste après coup. Le shérif local et ses adjoints débarquent aussi au ranch sinistré. Il accepte mal que les rangers décident de s’investir dans la traque du tueur et voleur d’enfant. Ken Bowen ne s’attire pas uniquement les foudres de tous, il paraît aussi poursuivi par une histoire personnelle tragique qui semble orienter tous ses actes.
Tito Faraci sait construire des histoires simples et solides et les raconter en agençant habilement les scènes. Retrouver Gianluca Acciarino aux pinceaux est un grand plaisir déjà ressenti lors d’une précédente contribution aux Tex mensuel n° 633 et 634. Superbe mise en page multipliant les angles de vue pour un dynamisme et une lisibilité accrus, trait souple, précis, vivant, décors fouillés, visages travaillés et expressifs, tout concourt à rendre l’œuvre du dessinateur transalpin superbe. Son graphisme semble s’être légèrement épaissi, charbonnant les ambiances, densifiant les présences, s’ailant par instant quand le trait délié s’oublie et s’exprime pleinement : une grande œuvre qui se poursuit et se clôt dans le n° 677 de mars 2017.
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