J'ai retrouvé dans "Les bottes suédoises" beaucoup de choses que j'avais aimées dans le roman qui le précédait, "Les chaussures italiennes" : le rythme lent, la prégnance de l'archipel où se déroule l'histoire (paysages, saisons, animaux, écologie ..), l'attention portée aux autres, aux proches du narrateur (ce vieux monsieur solitaire dont la maison sur une petite île vient d'être incendiée) comme aux personnes rencontrées fortuitement, la recherche du temps passé, des souvenirs qui surgissent quand on ne s'y attend pas... Comme dans "Les chaussures", il y a des notes d'humour et beaucoup d'auto-dérision, mais la tonalité est cette fois plus sombre, l'approche de la mort se fait davantage sentir, symbolisée par la voile noire d'un véliplanchiste. Dans le dernier tiers du livre, l'angoisse de l'auteur est presque palpable à travers celle de son personnage. Henning Mankell nous laissé là un très beau testament.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre