[Tex. 667, Lunga Lancia | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
Longue Lance.
Alors que Tex Willer croise la route de Longue Lance en ramenant la dépouille de Bison Noir au camp des Crows, noble guerrier pris en embuscade par des Cheyennes obnubilés par la vengeance, force est de constater que les deux hommes devront lutter à mort car Longue Lance n’abandonnera jamais son frère Griffe de Loup responsable de tous les assassinats. Pendant ce temps, Kit Willer et Tiger Jack mènent l’enquête à Fort Logan. Ils arrivent au moment de l’enterrement du capitaine Bennett et de son aide Ross, cyniquement accusé de fournir les Crows en fusils Springfield par le lieutenant Morris. Découvert par Benton, Morris a éliminé les deux hommes avant de se blesser volontairement à l’épaule afin de faire croire à la garnison du fort qu’il a tenté avec Benton d’arrêter Ross. Traînassant au fort, Kit écoute les conversations de comptoir alors que Tiger, tenu hors de l’enceinte, épie les moindres mouvements et finit par découvrir la cache aux armes. Le lieutenant Morris se doute que le fils de Tex Willer n’est pas là en villégiature mais qu’il mène des recherches à ses dépens. Tex et un groupe déterminé de Cheyennes passent à l’attaque. Les hommes de Griffe de Loup essuient un sérieux revers. Tex va enfin capturer le sinistre meneur quand Longue Lance s’interpose. Le combat à mort entre les deux hommes est inévitable. Une chute des deux lutteurs dans le torrent bouillonnant les laisse pour mort. Griffe de Loup, opportuniste et arriviste, tient enfin sa revanche servie sur un plateau. De retour au camp des Crows, il se faire désigner sachem, faisant main-basse sans vergogne sur les biens de son frère ainsi que sur sa femme qu’il moleste pour la mettre au pas. D’autre part, sentant le roussi venir, le lieutenant Morris et un fort détachement de soldats décide d’aller anéantir le camp des Crows, espérant effacer dans un bain de sang toutes les preuves vivantes qui pourraient l’accuser.
Suite et fin de l’histoire débutée dans le n° 666, le récit est bien rythmé, apportant par saccades successives les épisodes convulsifs nés d’agressions sanglantes et sans raison. L’honneur et la fraternité contraignent un grand chef à tout sacrifier, son bonheur et celui de toute sa tribu à commencer par sa femme qui devra subir les avances de l’ignoble Griffe de Loup. Le dessin de Giovanni Ticci, vieux loup de l’écurie Bonelli, ne faiblit pas, entraînant d’un trait vif les personnages vite croqués dans le souffle de l’aventure.
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