Un court essai sur le sentiment d'identité et sur l'intérêt de tenter de se connaître. L'auteur affirme d'emblée "j'ai toujours tenu l'identité sociale pour la seule identité réelle; et l'autre la prétendue identité personnelle pour une illusion totale autant que tenace [...]". du coup l'introspection devient inutile ou pire une vaine opération narcissique. L'auteur convoque plusieurs auteurs, philosophes, romanciers ou poètes à l'appui de ses affirmations. La langue est claire, le propos est sans détour. Cependant, je n'arrive pas à être convaincu et il me semble qu'avec les mêmes auteurs (Montaigne, Pascal, ...) l'auteur pourrait arriver à la conclusion inverse. Et pourquoi ai-je l'impression que la deuxième partie du livre (sur les identités d'emprunt) donne des arguments contre la thèse principale du livre : le cheminement qui nous conduit vers telle identité d'emprunt, puis telle autre, puis encore telle autre est en soi une marque de notre identité personnelle. du moins il me semble. A noter également le joli titre de cet essai...
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